Salon Halieutis d’Agadir
Saoudi El Amalki
C’est aujourd’hui 5 février que prennent fin les festivités de la sixième édition du Salon mondial Halieutis dans la capitale du Souss, sous le mot d’ordre central : « Durabilité des pêches maritime et aquaculture, levier pour une économie bleue globale et édifiante ».
L’événement d’envergure planétaire auquel regroupait des décideurs de tutelle, conduits par le chef de gouvernement, une trentaine de délégations de divers horizons dont treize ministres africains, avec un hôte d’honneur qui n’est autre que l’Espagne, pionnier sans nul conteste du secteur. Sur une superficie de plus de 16 000 m2, environ 337 exposants ont pris d’assaut cet espace joliment pavoisé pour la circonstance.
Ce sont des acteurs du domaine de pêches, tous acabits confondus, d’industrialisation et de transformation des produits halieutiques et aquatiques qui ont drainé une moyenne de 50 mille visiteurs par jour. Sans doute, le Salon qui prend de plus en plus de l’ampleur, constitue une occasion pour le grand publicque les professionnels de découvrir les métiers, activités, services et technologies inventives de haute valeuren termes de valorisation et développement pérenne de ces chaînes, en tant qu’éléments structurants de l’économie bleue.
Dans ce sens, il s’agitde sept pôles qui couvrent cette panoplie maillonsà savoir le pôle institution, International, transformation, valorisation, flotte, équipement, innovation et animation. Il conviendrait de rappeler qu’au titre de l’an passé, le secteur a réalisé plus de 28 milliards de dirhams soit une augmentation de 16%, en dépit des répercussions négatives de la crise épidémique. De même, il importerait de dire que le secteur revêt une importancefocale dans le tissu national car la productionnationale s’est élevée à 1,55 million tonnes en 2022, ce qui hisse le royaume à la toute première place des producteurs africains et au 14ème rang à l’échelon mondial.
D’autre part, il est à souligner aussi que la totalité desprédictions et exportations des produits poissonniers a connu un relèvement de 10% et 23% respectivement par rapport à 2022, malgré la décision du ministère de tutelle de suspendre la saison estivale des captures de poulpes au sud de Boujdour et d’appliquer la période biologique en cette zone durant plus de huit mois pour permettre la reproduction du stock en baisse substantielle. Il va sans dire que la récente édition, a l’instar de ses précédentes, s’est vu adopter un menu riche et varié en rencontres et séminaires, au long de cinq joursd’affilée, au cours desquels on s’est focalisé sur le potentiel d’aquaculture, en vue de garantir la pérennité, consolider l’économie bleue, d’exploiter laprogression en science, technologie et novation dans le but d’appuyer le développement durable du secteur, la souplesse de chaînes des produitsalimentaires des pêches et la préparation de générations montantes des savants et des stratèges d’océanographes et des métiers de l’avenir afin de relever le défi de l’économie bleue.
Il est à relever enfin que le Salon fut marqué par son ouverture sur 49 nations dont 23 menées du congrès ministériel en matière de coopération dans le domaine des pêches maritimes entre les pays africains sur l’Atlantique.