Forte mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume

Parlement marocain

Khalid Darfaf

Pour le moins que l’on puisse dire de la dixième législature qui a pris fin  le 15 juillet 2021, c’est que la l’action parlementaire s’est caractérisée par un dynamisme renouvelé pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et de ses intérêts vitaux.

Il faut dire aussi que «les Parlementaire ont fait montre d’une conscience accrue du rôle  de la diplomatie parlementaire tout en se mobilisant derrière SM le Roi Mohammed VI,  qui grâce à son leadership, a fait preuve d’une  vision courageuse et anticipatrice dans la gestion de notre cause nationale», déclare à Al Bayane, Aicha Lablaq, présidente du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS).

Sans sombrer dans une approche nihiliste et contrairement aux idées reçues, la députée du Parti du progrès et du socialisme (PPS) souligne que les parlementaires n’ont pas lésiné sur les moyens pour contrecarrer les hostilités de certains milieux étrangers, comme le témoigne les multiples sessions parlementaires. D’ailleurs, a-t-elle insisté, le Parlement jouit d’une grande crédibilité auprès de nos partenaires étrangers, en citant dans ce sens le projet d’appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc, piloté par le Conseil d’Europe.

Il faut dire selon notre interlocutrice , que malgré les difficultés qui sont dues au retard enregistré en matière de la formation du gouvernement ou les effets fatidiques générés par la pandémie, le Parlement n’a pas du tout failli à sa mission constitutionnelle aussi bien au niveau de la légifération, le contrôle de l’action de l’Exécutif ou encore  l’évaluation des politiques publiques…

Ainsi, la militante du Parti du Livre a  tenu de souligner que  sa formation parlementaire a toujours œuvré pour l’amélioration de l’action parlementaire en contribuant qualitativement et activement à l’ensemble des travaux de l’institution législative.

Comme quoi, le retrait du Parti d’un gouvernement qui fait défaut d’un  élan réformateur n’a pas du tout impacté l’action du GPPS, qui a toujours œuvré pour améliorer l’action législative en arborant une approche critique, constructive et objective.

Le GPPS, une force de proposition

En termes plus clairs, le GPPS était toujours présents dans les débats déterminants concernant le débat, l’introduction des amendements sur les projets de loi qui sont  structurants, comme ce fut le cas lors du débat portant sur la loi cadre de l’enseignement ou la loi relative à l’officialisation de l’amazigh.  En termes plus clairs, le GPPS a donné un nouveau souffle à l’action de l’opposition dans le Parlement tout en consolidant sa coordination avec les autres formations parlementaires de l’opposition,  à savoir le Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM).

Il faut il préciser, a-t-elle, martelé  que l GPPS a fait de la défense des préoccupations citoyens, une priorité de son agenda. Argument à l’appui, Aicha Lablaq cite à titre exemple les mémorandums adressés au gouvernement portant sur le sort de l’année scolaire ou celui portant sur la défense des familles défavorisés et qui ont souffert des mesures de restrictions sanitaires. Et ce n’est pas tout, la députée du PPS a cité dans ce sens le discours royal prononcé  à l’occasion de l’ouverture de la 1 e session de la 5 année législative de la 10 e  législature et qui tracé les contours des grands chantiers du Royaume tout en mettant l’accent sur les conditions de la relace économique ; et ce on soulignant l’impératif des règles de bonne gouvernance et la nécessité de réformer les établissements du secteur public.

Pour la présidente du GPPS, les députés du PPS ont tenu à contribuer, par leurs idées et propositions, à tous les débats portant sur le projet  de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale, le projet de loi-cadre portant réforme fiscale ou encore celui de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat…

«Le GPPS a tenu durant tout ce mandant législatif, à assumer sa mission avec un esprit de responsabilité en menant son travail avec abnégation tout en étant fidèle aux valeurs de notre parti, notamment de placer les revendications des  citoyens au cœur de l’action politique», a-t-elle noté en substance. Les chiffres indiquent que le GPPS a déposé environ 40 propositions de loi sur 257 au niveau de la Chambre des représentants. Il s’agit d’une formation parlementaire la plus dynamique, et ce de l’avis des observateurs. D’ailleurs, au niveau des propositions de loi, le GPPS se situe le deuxième au Parlement.

Malheureusement, a-t-elle, poursuivi, c’est que le gouvernement a affiché une faible réactivité avec les parlementaires. Autrement dit, on a enregistré une interaction très faible de l’Exécutif avec les propositions des lois émanant des représentants de la nation.  Argument à l’appui, les propositions de lois adoptées ne dépassent à pine les 7% des 330 textes juridiques votés. La militante du PPS a regretté dans ce sens la position du gouvernement à l’égard de deux propositions de loi portant sur le plafonnement des prix des hydrocarbures et le transfert des actifs de la Samir à l’Etat. Pour elle, il s’agit d’une attitude aberrante voire incompréhensible.

En plus ce cela, notre interlocutrice a regretté le fait que plusieurs missions d’information n’ont pas abouti leurs missions tout en appelant à la mise en place des mécanismes efficaces en vue de suivre et contrôler l’action de l’Exécutif, conformément au principe constitutionnel de la reddition des comptes et de la responsabilité…

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