Hamouni : qu’attend le gouvernement pour agir pour faire face à l’absence des pluies

LE PPS AU PARLEMENT

Mais qu’attend le gouvernement pour prendre des mesures d’urgence dans le but d’assurer aux Marocains la sécurité hydrique nécessaire (eau potable et eaux d’irrigation), s’est interrogé le président du groupe du progrès et du socialisme, Rachid Hamouni dans une question orale au ministre de l’équipement et de l’eau Nizar Baraka.

Prenant la parole lors de la séance des questions orales du lundi 17 janvier courant, le président du GPS a expliqué que sans eau, les habitants n’auront plus de choix que d’émigrer pour survivre.

Après l’épuisement continu des eaux souterraines et l’absence de pluies, il n’y a plus de temps à perdre pour annoncer des mesures d’urgence en vue de faire face à la pénurie en eau potable et en eaux d’irrigation dans plusieurs régions du pays, a-t-il dit.

La menace d’un stress hydrique sévère plane en effet sur le Maroc, a-t-il rappelé, soulignant la nécessité d’agir sans plus tarder avant que les habitants ne soient contraints d’organiser dans 3 ou  5 mois des marches et des manifestations de tout genre contre le spectre de la soif dans de nombreuses provinces du pays.

Quelques-unes de ces provinces ne disposent que d’une réserve de trois mois en eau potable, a-t-il noté.

Après avoir souligné que l’agriculture consomme plus de 80% des eaux du pays, il a estimé nécessaire de revoir le cas de certaines cultures très consommatrices d’eau, malgré leur faible teneur en nutriments indispensables à la vie. Il faut agir vite dans ce sens, car la nappe phréatique, dont les réserves ne dépassent pas les quelque quatre (4) milliards de m3, en perd chaque année cinq milliards (5) de m3, un déficit d’un milliard qui n’est pas toujours renouvelé par les eaux de pluie.

Quoiqu’il en soit, le gouvernement se doit de reprendre notamment la construction des barrages collinaires et faire preuve d’innovation pour faire face à cette sécheresse qui se profile à l’horizon, a-t-il laissé entendre.     

A noter que selon la toute récente étude du World Resources Institute (WRI), le Maroc atteindra un niveau de stress hydrique extrêmement élevé d’ici 2040.

Selon l’ONU, le Maroc est déjà considéré en stress hydrique avec seulement 500 m3 d’eau potable par habitant et par an, contre 2.500 m3 en 1960.

Étiquettes

Related posts

Top