Hilale: «le Maroc est devenu un leader dans les énergies renouvelables»

Réunion internationale Stockholm+50

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a souligné à Stockholm que le Maroc, grâce à la politique visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est devenu un leader dans les énergies renouvelables.

Intervenant à la réunion internationale Stockholm+50 (02-03 juin), M. Hilale, qui a pris part au dialogue des leaders sur la reprise durable post-covid, a relevé que le Maroc a été précurseur pour investir dans des solutions durables, particulièrement dans les énergies renouvelables au point de devenir aujourd’hui, un pays leader dans ce domaine sur la scène internationale.
« Sous la direction avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mon pays le Maroc vise à augmenter la part des énergies renouvelables pour dépasser 52% dans le mix énergétique d’ici 2030 » a précisé l’ambassadeur.

Il a, dans ce cadre, précisé que les projets d’énergies renouvelables au Maroc sont rendus possibles grâce à la mise en place d’un cadre législatif, réglementaire et institutionnel approprié, que le Royaume continue à mettre à jour, afin de rendre le secteur des énergies renouvelables plus attractif pour l’investissement privé.

« Conformément aux Hautes directives royales, de nouvelles initiatives ont vu le jour ces dernières années au Maroc. Il s’agit notamment, de l’adoption d’une feuille de route pour le développement de l’hydrogène et de la valorisation énergétique de la biomasse, de l’élaboration en cours d’une feuille de route des énergies marines », a-t-il indiqué.

Il s’agit aussi de l’élaboration d’un programme intégré de dessalement programmé de l’eau centrale, adossées à des unités de production d’énergies renouvelables et du programme national de décarbonation de l’industrie en dotant toutes les zones industrielles du Royaume de projets d’énergies renouvelables, a ajouté l’ambassadeur.

Et de poursuivre qu’une telle transition nécessite des financements colossaux au niveau mondial, notant que beaucoup reste à faire pour mobiliser des financements de projets verts, et soutenir financièrement les pays en développement, qui ont un fort potentiel pour une économie verte.

Par ailleurs, et dans le cadre de la réunion onusienne Stockholm+50, M. Hilale a également ouvert un événement spécial sur l’engagement du système des Nations Unies à faire progresser le droit de l’Homme à un environnement sain et durable. Cet événement s’est penché sur la promotion et la mise en œuvre de la résolution 48/13, adoptée par le Conseil des droits de l’Homme et reconnaissant l’accès à un environnement sain et durable comme un droit humain universel.

« Le Maroc est l’un des pays fiers d’avoir coparrainé et initié, avec un groupe de délégations à Genève, pour la toute première fois, la résolution 48/13 reconnaissant l’accès à un environnement sain et durable comme un droit humain universel”, a-t-il affirmé, notant que l’adoption de cette résolution par le Conseil des droits de l’homme a été une avancée historique et a bénéficié d’un large soutien.

« Je suis convaincu que la reconnaissance du droit à un environnement propre, sain et durable a le potentiel d’améliorer la vie de millions de personnes. Ce droit est enraciné dans la Déclaration de Stockholm de 1972 et la société civile, partout dans le monde, avait plaidé en sa faveur pendant plus de 30 ans », a-t-il souligné.

Pour le Maroc, la reconnaissance universelle du droit à un environnement sain est essentielle pour accroître la visibilité des besoins, des défis et des priorités des pays en développement dans le domaine de la protection de l’environnement et de l’action climatique, parallèlement à leur droit légitime au développement, comme le soulignent les derniers rapports du GIEC et le rapport du Secrétaire général de l’ONU « Notre programme commun”, a conclu l’ambassadeur.

La réunion internationale Stockholm+50 « une planète saine pour la prospérité de toutes et de tous – notre responsabilité, notre chance », célèbre le 50è anniversaire de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et de ses documents finals, de manière à contribuer à la dimension environnementale du développement durable et à accélérer la mise en œuvre des engagements pris notamment dans le cadre de la décennie de l’action, y compris la concrétisation d’une reprise durable après la pandémie du COVID-19.

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