Intempéries : il vaut mieux anticiper les risques de catastrophes

Le PPS au Parlement

S’inspirant des leçons des dernières intempéries survenues en cette arrière-saison, notamment les fortes pluies qui ont provoqué des dégâts matériels importants dans certaines provinces, le président du groupe du progrès et du socialisme (GPS) à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni a adressé une question écrite au ministre de l’équipement et de l’eau pour s’enquérir des mesures prises ou à prendre pour anticiper et prévenir d’éventuelles catastrophes naturelles pendant la saison hivernale.

Il l’a interrogé notamment au sujet des mesures que le ministère a prises, tant dans le secteur de l’équipement que de celui de l’eau, pour se préparer, prévenir et anticiper les risques de catastrophes qui peuvent survenir, que ce soit au niveau de l’entretien des infrastructures et des installations, ou au niveau de la mise à disposition des ressources humaines, des moyens techniques, des équipements et du matériel nécessaires. Ou encore au niveau des mécanismes de coordination avec les autres secteurs, institutions et organismes publics concernés, pour une intervention rapide et efficace.

Selon le président du GPS, les provinces de Boulemane, Guercif, Taourirt, Oujda et d’autres ont en effet connu récemment des pluies torrentielles accompagnées parfois d’orages chargés de grêles qui ont conduit certes à la récupération de la nappe phréatique et à l’élévation du niveau de remplissage de certains barrages, mais qui ont provoqué par endroit des coulées de boue, la coupure de routes et des pannes d’électricité dans certaines sections et zones. Elles ont endommagé aussi un certain nombre de cultures, d’arbres fruitiers et de récoltes agricoles, sans parler de l’érosion du sol à certains endroits.

Bien qu’il soit impossible de maîtriser les phénomènes naturels extrêmes, il est toutefois possible d’atténuer leurs effets négatifs et leurs répercussions, grâce à une politique publique performante d’anticipation et de gestion des risques, a-t-il fait observer, tout en rappelant que le Maroc a réalisé des progrès tangibles et accumulé au cours des dernières années une grande expérience en la matière, qu’il importe de renforcer pour un développement durable du pays.

M’Barek Tafsi

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