Journée mondiale du yoga: Les bienfaits de l’union!

L’association yoga sud d’Agadir s’est attelée à instaurer parmi les différentes couches sociales, ce système qui s’adresse aussi bien à l’esprit que le corps. Cette harmonie à la fois spirituelle et corporelle dont le mot d’ordre est l’union, met en avant un tas de mécanismes pour ce faire, donne à l’individu de la sérénité et du bien-être.

Lors d’une conférence de presse accordée aux médias à la veille de la journée mondiale du yoga, cette structure associative, pratiquement toutes des femmes imbues des vertus de ce sport, explique l’objet et l’objectif de cette son action loin d’être pécuniaire, pour le moins qu’on puisse dire. Cette discipline, pas encore répandue dans la vie de tous les jours, ambitionne, à travers cette poignée de femmes volontaristes, de vulgariser la pratique de ce sport qui n’est pas du tout l’apanage des riches comme on peut l’imaginer.

 » Nous visons conquérir tous les foyers, par le biais de l’information et la communication, car nous sommes persuadés que les gens ne sont pas encore conscient de l’importance du yoga dans la vie quotidienne ! « , déclarait Françoise, cheville ouvrière de cette campagne, tout en formulant le vœu de voir les adeptes rallier si nombreux cet ensemble qui grossit, petit à petit, comme une tâche d’huile. Ce sport populaire qui n’est pas du tout une pratique religieuse tel sur l’on peut imaginer, mais une cure thérapeutique dont les bienfaits sont avérés.  » Personnellement, depuis que je fais du yoga, je me suis quasiment transformée. Je me concentre dans ce que je fais. Je me suis chassé le stress qui s’emparait de moi et je me trouve complètement libérée de tous les carcans qui me hantaient la vie. Le yoga demeure franchement un remède à l’éducation corporelle, mais aussi à la spiritualité « , précisait Bahia, tout en soulignant que ce sport invité à la méditation et à l’épanouissement de la personnalité et se confronte énergiquement à la violence et la rixe.

Il faut dire que cette association, pratiquement la seule dans le coin, compte aujourd’hui nombre de partisans, y compris dans des lieux assez moins, comme Ait Melloul. Ces membres qui vivent , en fait, comme dans une famille, dans la communion et la symbiose, forment un ensemble harmonieux grâce à ce sport.  » Mon souhait le plus ardent, en effet, sera de voir les gens communiquer le plus naturellement et échangent la sympathie au lieu de la dispute gratuite. D’autant plus que ce sport ne coûte pratiquement rien. C’est plutôt un sport du peuple, à la portée et non pas de la voracité américaine qui fourre le nez dans n’importe où et veut rendre toutes les choses normales de la vie onéreuse et mercantile  » , disait une russe qui s’est bien intégrée dans le groupe. Une autre femme enseignante, toute épanouie, donne son expérience et se dit satisfaite de cette pratique. Ce qui l’a poussée à constituer un petit studio et formé, pour sa part, ses propres élèves, dans les environs de la capitale du Souss.

Saoudi El Amalki

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