Retrait du  Prix du Maroc du livre 

M.N.Y

Une première dans l’histoire du paysage culturel national. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, a annoncé, le 18 mars dernier, dans un courrier, retirer le Prix du Maroc du livre à neuf lauréats ex aequo des prix dans les catégories de la Création amazighe, des Sciences humaines et des Sciences sociales, de la Traduction et de la Poésie. L’information est tombée comme un couperet. Pourtant, elle a coulé beaucoup d’encre.

 Dans ce cadre, Khadija Arouhal, députée du Groupe du Progrès et du Socialisme (GPPS), a adressé une question écrite au ministre sur les conditions et circonstances du retrait du  Prix du Maroc du livre au titre de 2021.

Ce  prix, explique la députée du Groupe du Progrès et du Socialisme (GPPS), a une valeur à la fois symbolique, morale, culturelle et créative plus qu’une valeur purement matérielle, et qui prennent d’autres formes comme une attestation, un trophée ou comme l’argent.  Dans sa question, Khadija Arouhal a interrogé le ministre sur les conditions et les circonstances de sa discision du retrait de ce prix, ainsi que les mesures qui seront prises pour rendre justice aux lauréats et renforcer la valeur de ce prix afin de garder son apport symbolique et son rayonnement. La députée s’est interrogée également sur la possibilité de revoir le décret organisant ce Prix selon d’autres conditions et critères.