La cigale et la fourmi

La fameuse fable du poète moraliste français, Jean de La Fontaine, «La cigale et la fourmi», pourrait, sans doute, convenir à la nature de l’être qui prévaut dans la région Souss Massa.

L’on se souvient bien comme si ce conte licencieux datait d’hier, alors qu’on ignorait nombre parmi les gamins, que le styliste classique faisait allusion aux conduites de l’espèce humaine et non animale tél que narré dans ces historiettes empreintes de sagesse satirique. «Le corbeau et le renard», «L’épervier et le rossignol», «Le cerf et le cheval»…, tant de fabliers qui avaient charmé des bambins des petites classes.

Tout en paraphant la narration animalière du grand fabuliste tricolore du 15ème siècle, on se permet de mettre à nu cet antagonisme qui en ressort, au sein de la région précitée. D’une part, une large flopée d’institutionnels et de professionnels besognent, rudement, à bâtons rompus, un peu partout dans les multiples compartiments de la région pour s’acquitter de sa mission. D’autre part, une panoplie de trouble-fêtes passe son temps à verser dans les facéties nihilistes, usant de l’espace virtuel pour dramatiser une situation certes ardue, mais soluble, chemin faisant.

En effet, nombre de projets poursuivent sûrement leur cadence d’exécution, notamment, entre autres, le CHU qui avance à grands pas galopants. De même, le nouveau contournement vers l’aéroport d’Agadir est en passe d’entamer les premiers coups de pioche, sans parler de l’énorme prouesse de la faculté de médecine et de pharmacie qui rallie ses consœurs à travers le territoire du pays. Un travail assidu s’accomplit tant bien que mal, en dépit des carences d’investissement publics de l’Etat, environs 4%, soit 8èmesur les 12 régions du royaume,pour endiguer la conjoncture actuelle qui s’avère drastique au niveau des secteurs sociaux.

Pendant ce temps, les mauvaises langues tentent de briser, vainement, cette dynamique ardente, à travers des balivernes éhontées, visant à dresser le croquemitaine du branle-bas dans la région. Ce n’est pas parce qu’il y aurait un retard sur tel ou tel projet aussi porteur soit-il, qu’on se presse de «lever le couteau et abattre la vache !», comme dirait l’adage de chez nous. On ne fait alors que semer l’instabilité au sein des diverses  institutions auxquelles on fait confiances. Cependant, la fourmi ne cesserait de trimer durant les saisons les plus exténuantes pour stocker ses ravitaillements.

En revanche, la cigale chanterait sur la tour d’ivoire et se plaindrait des jours sombres, au moment où les plaintes ne serviraient plus à rien. Seul le travail de longue haleine serait payant et profiterait à la région, sans trop se soucier des bobards nocifs!

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