La primature flagorne son opposition !

Enfin, le chef de l’Exécutif a jugé bon de tenir une réunion d’échanges avec les patrons des partis d’opposition, excepté celui du PJD qui a préféré s’en « dérober » et se faire substituer par son fidèle ancien chef de cabinet ! Après la première année de sa mandature, il convie donc ses opposants à partager les bilans de sa première manche et les perspectives d’avenir, notamment le Projet de Loi de Finances (PLF), soumis à l’hémicycle pour débats et adoption. Quoique tardive, l’initiative de la primature s’avère judicieuse en ce moment crucial où la vie quotidienne des souches défavorisées de la société se précarise davantage. Cette action qui ne faisait que mettre en avant un principe constitutionnel selon lequel la majorité, aussi écrasante soit-elle, se devrait d’inclure par la force des choses, l’opposition dans la gestion des affaires publiques. Il est bien certain que notre pays traverse une épreuve critique de son existence, sanctionnée par une inflation accablante, suite aux incidences fâcheuses de la crise épidémique et du conflit belligérant russo-ukrainien. Hormis les ennemis du pays, personne ne s’évertue à vouloir la débâcle de la manœuvre gouvernementale, puisque son échec mènerait inévitablement, à la récession de la population, en particulier les déshérités. Cependant, il n’en demeurerait pas moins vrai que jusqu’ici, le gouvernement a fait montre de limites criardes en termes d’imagination, de courage et de communication pour faire face à toutes ces contraintes. Ni son remaniement au sein d’un bloc dont le noyau nodal se veut libéral, encore moins sa destitution, en cours de route, ne seraient une solution appropriée à la conjoncture actuelle. Bien au contraire, ce serait une mésaventure malencontreuse pour la Nation, beaucoup plus à la recherche de la stabilité qu’aux calculs politiciens réducteurs. Toutes les forces vives du pays sont appelées à performer l’actuel projet gouvernemental, à travers la critique édifiante et féconde, sans la moindre intention de démolir, en dépit du fait que l’Exécutif, de par sa composition plutôt  « technocratique », manque affreusement de connotation politique. De son côté, celui-ci se devrait de s’ouvrir plus spontanément sur les idées matures et sérieuses de leurs auteurs qui ont âprement roulé leurs bosses, parmi le mouvement patriotique de la Nation dont le leader n’est autre que la Monarchie. Il va sans dire que l’entrevue du chef du gouvernement accordée à l’opposition s’insèrerait dans cette vision historique. Pourvu que cette rencontre soit réitérée à de bonnes fréquences, puisque personne ne détient la vérité, encore moins quand on arbore une devise qui est loin d’être la sienne et on se targue sans cesse, de son « pouvoir » numérique !  

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