La voix de l’olympisme, la voie de la raison !

Finalement, la sagesse a voulu que le Hassania d’Agadir s’accorde à fusionner les deux listes en une seule pour éviter toute dissonance au sein du club à la veille de l’assemblée élective. Quoiqu’on ait piétiné l’exercice démocratique à l’usage duquel on aurait permis d’incruster une nouvelle tradition aux antagonistes, axée sur la confrontation des valeurs de la conduite et des visions du parcours, on a surtout versé dans le soin affectif et la quête du compromis. Faut-il se fier à cette soupape de sécurité, en vertu de laquelle il était plutôt question de se mettre à l’abri d’éventuelle implosion du club ou s’acheminer vers une solution transitoire ? Bien qu’on se soit arrangé pour la désamorce momentanée des tensions, il serait dommage que cette option sécuritaire soit consommée aux dépens de la compétence et l’excellence. A ce propos, il serait permis de valoriser, en dépit des nouvelles évolutions de cet effet, la pertinence et la justesse du plan d’action mis en avant par Amine Dor, au nom du camp de la transcendance, candidat à la présidence du club. Une flamme empreinte de qualité et de propriété entrepreneuriale confortée par une aptitude d’éloquence et un esprit d’inclusion hors pair. L’ébauche présentée à la perfection devant le parterre de médias et d’adhérents, en est une illustration magistrale du concept moderniste qui anime cette jeune génération acquise aux principes de la rationalité et dont s’enorgueillit une région résolument vouée à la Centralité que le Souverain voudrait asseoir au cœur d’une région tout feu, tout flamme. On aura donc déploré l’étouffement de toute cette énergie savante qui tient à flamboyer de mille feux, dans l’univers de l’olympisme du sport roi. En fait, ce n’est que partie remise car, tôt ou tard, on se rendra à l’évidence que, seul le bien fondé aura bel et bien, le dessus sur la médiocrité et l’archaïsme. L’instigateur des idéaux olympiques, Pierre de Coubertin réitérait ce refrain sportif selon lequel « Voir loin, parler franc et agir ferme ! », C’est en ces termes forts et limpides, que le brave Amine Dor tenait le discours du changement. Cette vague de jeunes qui aspire à la révolution en sérénité dans les rouages obscurs de pratique sportive, ne fait qu’émerger et nul ne pourrait entraver puisqu’elle est porteuse de nouvelles conceptions et de nouveaux procédés de gouvernance. Certes, on manquera de fonds, mais il faut bien dire qu’avec la matière grise, vivifiée par l’intégrité et le sérieux, on finira par s’en sortir, tout en se conformant à l’idéal de l’illustre prêcheur suisse, ancien président Comité International Olympique (CIO).

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