Le compte à rebours!

Tout d’abord, il serait pratiquement impossible à quiconque de se hasarder d’affirmer quelconque renonciation aux acquis et aux réalisations antérieures, aux plans institutionnel, démocratique, socio-économique… Ensuite, il serait, par contre, possible l’énorme génération de réformes multidimensionnelles ayant taraudé les multiples et divers aspects de la nation.
Rien n’est plus naturel que de se rendre à l’évidence devant des faits parlants. Sans aucune idée de chercher à prioriser des considérations sectaires, l’Etat s’est engagé à respecter la volonté du lectorat, après l’adoption quasi unanime de la nouvelle Constitution. Nonobstant, la profusion des pratiques illicites des dépravateurs a sans cesse dénaturé le bon déroulement des opérations de vote, en termes d’achat de voix, sans pour autant, altérer l’essentiel le verdict des donnes du scrutin. Il a fallu, en fait, donner suite à cette dynamique nationale dont les jalons fondateur sont été déjà incrustés depuis l’alternance de 1998.
La révision constitutionnelle viendra, par la suite, consolider cette démarche sur laquelle reposent les défis à relever conjointement par l’Institution royale et les forces vives de la nation. Il est bien vrai que le printemps démocratique d’une part, et les mouvements protestataires au sein de notre société d’autre part, avaient manifestement  forcé cette mutation dans la continuité sereine, entamée plus d’une décennie.
Aujourd’hui, l’émergence au dessus du lot du parti islamiste au Maroc avait répondu à une conjoncture montante intercontinentale dont les ramifications organiques ont pareillement pris naissance dans nos murs, s’alignant parfaitement avec le processus de croissance multiformes que connait notre pays. Il aurait été, en effet, absurde de tourner le dos à cette effervescence nationale, pour la simple raison qu’un parti conservateur ait pu glaner, à juste titre, la suprématie de notre paysage politique et que la nostalgie partisane égocentrique l’ait emporté sur les l’intérêt général altruiste.
C’est que le PPS avait bien jugé opportun, après mûre réflexion, pour rallier le nouveau gouvernement en priorisant d’assumer ses responsabilités, celles qu’il s’est assignées, depuis qu’il n’a pas hésité d’un iota de contribuer pleinement à la fondation du Maroc de la démocratie, de la justice sociale et du progrès. Des valeurs déjà mises sur les rails…en attendant qu’elles soient complètement concrétisées, à travers la participation effective et non la dérobade ! En s’exprimant ainsi, le PPS n’avait confirmé, en fait, que son engagement conséquent, traduit solennellement par sa volonté ferme de poursuivre ce qu’il avait appelé «les nouvelles générations de réformes» dans son combat sans merci contre» les nouvelles générations de dépravations».

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