Le CRT d’Agadir sans potion magique !

A vrai dire

Saoudi El Amalki

Comme de coutume, le Conseil Régional de Tourisme d’Agadir Souss Massa (CRT) a jugé bon de rassembler un large parterre d’intervenants et d’associés du domaine de tourisme, sous ses entités sectorielles. Une occasion pour tout ce beau monde de se concerter autour des moyens à mettre à contribution en vue d’assurer la  relance dans les conditions optimales.

Au-delà des opérateurs directs de la chose touristique, toutes composantes réunies, les députés et conseillers de l’hémicycle furent aussi de la partie, pour leur rôle tributionnel de plaidoyer auprès du pouvoir exécutif afin de l’amener à contribuer foncièrement au redressement de l’état désastreux auquel fait face l’un des piédestaux fondateurs de l’économie régionale et nationale.

Sur ce, les initiateurs de cette action d’anticipation  ont eu également le mérite de faire réagir la ministre de tutelle, en audioconférence dans l’espoir de se frayer de pistes idoines et de remèdes palliatifs aux lésions aiguës, occasionnées par l’incidence pandémique préjudiciable.

Une façon subtile de faire le tour d’horizon des contours du secteur en souffrance auquel se mettent de vive voix toutes les constituantes concernées.

Il va sans dire que l’implication multiforme des diverses parties, notamment la première responsable du secteur constitue sans nul doute, une approche participative de haut degré d’intensité, dans la mesure où elle  interpelle tant les décideurs centraux que les acteurs régionaux d’une part et incite à la transcendance en pleine morosité de désarroi épidémique, d’autre part.

Cette sollicitude ministérielle s’est soldée par la programmation d’une prochaine réunion plus approfondie à laquelle le binôme du département en charge de la gestion du secteur prendra part en présentiel dans la capitale du Souss, à la veille du mois sacré du carême. D’autant que cette audience a conclu le débat sur la décision de mettre en place d’un comité étriqué, sous l’égide du CRT et auquel il revient la tâche de se porter en porte-parole des professionnels aussi bien au niveau régional que national tout en assurant le suivi de faire aboutir la panoplie de doléances émises en fait pour l’immédiat, tel que le déverrouillage des plages, la libération de la mobilité inter-villes, le report des échéanciers de crédits, de prélèvements d’impôts et de la CNSS pour un délai minimal de six mois après la reprise de l’activité du tourisme au pays…

Il est donc évident que les parlementaires soient frontalement apostrophés dans cette entreprise de forte acuité, pourvu qu’ils se montrent à la hauteur de ces requêtes du secteur endolori. Ceci étant, il est à noter que la pression sur le CRT, se fait ressentir dorénavant en tant qu’édifiante structure fédératrice de toutes les composites du secteur, sous l’impulsion d’un président hyper passionné car il est « tombé dedans quand il est petit!», se référant au fameux Obelix le Gaulois sans potion magique qui se démène comme un beau diable pour la bataille contre les Romains.

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