Récemment, notre pays aura, sans doute, vécu un tournant décisif de son histoire, à plus d’un titre. La présentation solennelle du nouveau modèle de développement, sous les yeux du Souverain et la présence de l’élite nationale, aura, à coup sûr, scellé une transition ridante, sans pour autant, faire fi carrément des acquis antérieures.
A maintes reprises, on aura décrié haut et fort, les limites de la désormais défunte expérience qui s’engouffre, depuis déjà de longues années, dans l’impasse morbide. Au fait, en dépit de certaines satisfactions en matière des grands chantiers qui, sans conteste, ont émaillé l’évolution du pays, de fébriles indicateurs ont par contre, tiré la société vers le bas, au point de fragiliser le mode de vie de toute une nation qui se veut moderniste et démocratique, à toute épreuve. Il a donc fallu s’atteler à se frayer une issue salvatrice aux multiples affres dont les tentacules rétrogrades étouffent l’émergence escomptée.
L’entame de cet ambitieux labeur national s’est fait sienne d’emblée, une approche inclusive, à partir de l’échange de réflexions menées, à brides abattues par les diverses constituantes du génie nationale. Malgré la propagation de la pandémie qui sévit dans le royaume, la concertation sereine se poursuivait sans relâche, en parallèle avec d’autres actions non sans acuité sur le parcours du pays, en particulier l’échéancier électorale et les péripéties qu’a connues, entre temps, notre intégrité territoriale. La mutation fut alors si profonde que le modèle se doit de diagnostiquer avec audace et doigté, les dysfonctionnements qui entravent les divers compartiments de la vie sociétale, notamment les questions sociales de fond demeurent toujours en suspens, malgré les tentatives de saupoudrage et en proposer les panacées palliatives radicales.
Certes, dans ce document collégial dont la durée de consommation s’étalerait jusqu’à l’an 2035, s’est focalisé sur le social, au niveau de l’égalité des chances, de l’équité de la répartition des ressources, de la justice sociale et spatiale, de la mise en place des outils de contrôle et de suivi…Bref, tout ce dont souffrent les franges de la société les plus démunies. Pour ce faire, il n’en reste pas moins cher vident que le triomphe de ce challenge traité en la volonté d’aller de l’avant, en phase de concrétisation, par la fortification du piédestal de démocratie réelle, le relèvement du champ politique, l’élargissement des marges de libertés et l’abolition de toutes les formes abjectes de la dépravation. C’est à ce jeu que le nouveau modèle de développement aura servi à la partie et aux populations pour un nouveau Maroc fort, digne et prospère !
