Le nouvel an amazigh 2967 célébré en grande pompe!

Le Nouvel an amazigh 2967 a été célébré cette année en grande pompe. En effet, les festivités ont eu lieu dans bon nombre de villes au Maroc et même ailleurs. Une date qui a trouvé place dans le calendrier des fêtes célébrées par les Marocains. Il va sans dire qu’au fil des années, Yennayer, à travers les festivités, contribue à la promotion de la culture, de l’art et des traditions amazighes.

Dans le cadre des festivités organisées par les différentes associations amazighes, la ville de Bruxelles a vibré vendredi dernier sur les rythmes de la musique amazighe, en hommage à la terre, à la culture et l’homme.

Dans cet esprit, la diaspora marocaine était au rendez-vous pour célébrer cet évènement symbolique, affirmant l’attachement à la culture amazighe qui constitue une composante fondamentale de l’identité marocaine à la fois plurielle et diversifiée. Par ailleurs, cette fête initiée par l’association Marbil a été marquée par une forte présente d’artistes, d’acteurs associatifs belges et marocains résidants à l’étranger.

Lors de la soirée, la chanteuse populaire amazighe Tihihite qui a partagé la scène avec le groupe Imtalla, le groupe Ichtouken ont fait vibrer la salle. A l’occasion, des plats traditionnels amazighs de l’Afrique du Nord et du Maroc représentant la variété et la richesse de la gastronomie amazighe ont été servis au public.

L’Institut Royal de la Culture Amazighe a organisé, quant à lui, une fête vendredi après-midi dans ses locaux à Rabat. Lors de son mot inaugural, le chercheur Hassan Akyoud, membre du Comité organisateur de la cérémonie, a fait savoir que la célébration de Yennayer a pris plus d’ampleur d’année en année. Cet événement de forte portée symbolique rend hommage à la terre et l’agriculture. D’où le choix, d’après lui, du thème de l’IRCAM cette année «Merci à notre terre-mère». À l’affiche de cette soirée festive, étaient prévus un spectacle du groupe folklorique d’Ahwach «Ahwach Maamoura», une rétrospective de photos sur les traditions ancestrales  de Yennayer, la «gastro» amazighe.

A la porte du désert, Ouarzazate, l’association Tawada pour la culture, le développement et les droits humains n’a pas laissé l’évènement passé inaperçu. Elle a fêté en grande pompe id seggwas 2967. Pour ce faire, des groupes artistiques locaux ont fait danser la foule à la place des Almohades de la ville, notamment le groupe musical Chahbouni, le groupe Gnawa Ghriss… Par ailleurs, des ateliers pédagogiques pour enfants et exposition de peintures ont meublé le programme culturel et artistique de cette édition.

Mohamed Nait Youssef

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