Les affres de la station Taghazoute!

La station balnéaire de Taghazoute n’a pas cessé de faire parler d’elle. Un projet qui a duré, maintenant, plus de vingt ans pour son accomplissement. Au début, c’était un lot de plus de six cents hectares à confier, dans le cadre du programme national du plan Azur.

C’est gigantesque et inapproprié comme pour un essai touristique de haut standing de quelques centaines de côte. D’autant plus que le voisinage, constitué de pauvres communes rurales, n’assure pas de cohérence de site d’ensemble. Le sort de cette approche aventureuse ne s’est fait pas tarder, puisque les divers aménageurs-développeurs Della Baraka et Colonny Capital se sont, tour tour, désistés, au premier coup de pioche.

Devant cet échec, l’Etat s’est rendu compte que la superficie était trop vaste pour un seul opérateur et eut l’idée de la scinder en quatre lopins en direction des entreprises marocaines. Là encore, le projet a été dévié de la formule initiative, car il passe d’un parc hôtelier à une tournure quasiment immobilière.Il va sans dire, qu’en dépit de ce canular, occasionné sans doute, par l’organisme de tutelle à charge cette réalisation, on a droit, quand même, à six hôtels sur le site dont trois ont déjà vu le jour, notamment RIU TIKIDA qui abrite une capacité litière fort impressionnante.

L’autre hôtel HYAT, bâti hors site sur le promontoire, relève aussi l’éventail golfique de la destination Agadir.

Seulement, ces derniers temps, on tombe sur un autre désagrément qui affecte la station. En plus des accès désagréables, en raison des chantiers en cours qui rendent difficile l’acheminement des visiteurs à leur lieu de séjour, on croit bien savoir que les odeurs nauséeuses infestent les bords des bâtisses.

Les conduits d’eaux usées et de déchets semblent manquer pour éviter ce préjudice,à cause des défections saillantes générées par l’instance à charge de ces installations. Ces déficits désolants  qui ont fait l’objet de rappels à l’ordre sans répit du Wali de la région en personne, ont fini par causer des irritations corporelles sur le corps des baigneurs et des manifestations diarrhéiques. Ces incidents déplorables ont également influes sur les arrivées, puisque les réservations sont annulées, soit quatre à cinq par jour.

Une situation préjudiciable nécessite en fait, une mobilisation accrue de la part des services concernés pour y mettre fin à sa propagation, avant qu’elle ne dégénère davantage. Il est insensé de d’inachevée les travaux de raccordement sous prétexte que les chantiers de la station ne sont pas encore à terme.

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