Les incidences de la pandémie!

On savait, très bien que les mesures rigoureuses prises par les Autorités publiques pour contenir le nouveau Coronavirus, allaient fort impacter l’économie nationale.

Certes, on redoutait les incidences néfastes qu’il pourrait occasionner, à court et moyen terme. Mais, il fallait avancer les bouchées doubles pour mettre à couvert la vie en péril et ajourner la réparation des dégâts à plus tard.

Ce choix de haute teneur humaine, s’avérait éminemment judicieux, apprécié par l’opinion publique marocaine, mais également par des institutions étrangères qui ne cessaient pas de glorifier l’action prompte et édifiante du pays, notamment le quotidien madrilène El Pais dont les colonnes ne manquaient pas de faire part de l’admiration encensée en direction de son voisin du Nord.

Ceci dit, il y a lieu de se pencher sérieusement sur les malheurs causées aux diverses couches sociales, en situation d’accablement. On pense aux petits commerçants et travailleurs manuels du coin qui, du jour au lendemain, se trouvent privés de leur modeste gagne-pain journalier.

De même, les restaurateurs, les cafetiers et les agents de voyages ou encore hôteliers, toutes étoiles confondues, les entreprises en herbe, ainsi que les bains maures, l’ouvrier agricole…, tout ce beau monde se voit subitement soumis à l’oisiveté forcée.D’autre part, le secteur du tourisme au Maroc et en particulier, à Agadir, s’effondre sous l’effet du fléau qui chasse à vive allure les visiteurs de tous bords.

Foudroyés  par le marasme cruel de la suspension des vols aériens, les opérateurs endossent leurs pertes qui frôleraient 80% et sont conscients que leur affre s’étendrait sur au moins, les trois mois à venir, voire plus encore. Ce sont environs six millions de touristes qui se valoriseront dans la nature, soit plus de onze millions de nuitées.

Sans jamais verser dans le pessimisme béat, face à cette situation désastreuse génère par la pandémie ravageuse. En effet, les diverses unités de l’économie sont tellement touchées et endommagées que les remèdes paraissent vains, aussi bien au niveau des capitaux à fournir que la gouvernance à mettre en avant.

Or, l’ampleur des panacées à mettre en avant ne saurait semer le remords par rapport aux options prises au préalable, car faut-il bien le répéter, le fait de prioriser la sauvegarde des âmes, était une approche probante. Il est donc plus réaliste de continuer le même entrain sans trop voir dans le rétroviseur.

Parallèlement, il importe de poursuivre les mesures préventives tout en mettent sur pieds un long programme de relance sociale et économique, à l’adresse des victimes directes de la calamité survenue. Le fonds de collecte auquel les aides semblent dépasser toutes les prévisions, en raison de l’abnégation civique des contributeurs. Cet argent qui continue à déferler dans les caisses placées à cet effet, devrait secourir les victimes, à travers l’acquisition urgente du matériel de soins l’équipement des hôpitaux de dispositifs idoines, indemniser les victimes et relever les secteurs touchés par le mal, y compris celui du tourisme. Une démarche qui nécessite de répertorier dans l’équité totale les concernés, par le biais d’une commission compétente, juste et civique.

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