Les parlementaires du PPS rejettent de manière catégorique toute tentative de nuire aux intérêts du Maroc

Les parlementaires du Parti du Progrès et du Socialisme, membres du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants rejettent de manière catégorique toute tentative de porter atteinte aux intérêts du pays et de nuire à son image, selon la présidente du GPPS, Aicha Lablak, allusion faite au dernier rapport d’Amnesty international accusant à tort le Maroc d’espionnage téléphonique d’un journaliste.

Dans une déclaration au journal, la présidente du GPPS, également membre du Bureau politique du PPS, a toutefois souligné que la consolidation et l’immunisation du front intérieur à travers notamment la poursuite de l’édification démocratique et institutionnelle dans ses dimensions humanitaires, économiques et sociales constituent la meilleure réponse à ce rapport tendancieux de l’organisation.

Elle s’est déclarée aussi convaincue que le gouvernement va utiliser tous les instruments onusiens et tous les moyens pour défendre les intérêts du Maroc.

Elle a cependant estimé nécessaire pour le Maroc de faire preuve d’ouverture sur les institutions et les organisations internationales en rapport avec les droits de l’homme, sachant que le Maroc a franchi d’importantes étapes en la matière qu’il convient de conforter par la poursuite de la consolidation de l’édifice démocratique, la consécration des droits de l’homme, l’accélération des réformes et l’élargissement des droits et des libertés individuels et collectifs.

Pour la députée, la promotion des droits de l’homme est une revendication non seulement des mouvements de défense des droits humains, mais également de l’ensemble des forces vives de la société marocaine, qui avaient exprimé de manière civilisationnelle leur rejet du funeste projet de loi liberticide N°22-20, adopté en conseil de gouvernement.

Elle a par ailleurs fait savoir que son groupement a déposé, en coordination avec les groupes de l’opposition, une demande de réunion de la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme pour débattre de la situation des droits de l’homme au Maroc à la lumière du dernier rapport d’Amensty international rendu public le 22 juin dernier, exprimant l’espoir de voir le gouvernement interagir positivement avec cette demande.

Le groupe USFP : Niet aux rapports visant à nuire à l’image du pays

Pour sa part, le président du groupe parlementaire de l’USFP Chokrane Amame a souligné dans une déclaration similaire que le Maroc a accumulé des acquis en matière des droits de l’homme et que les deux dernières décennies ont connu de grandes réconciliations.

C’est dans ce cadre, a-t-il ajouté, que le Maroc a interagi en toute coopération et de manière ouverte avec les organisations de défense des droits humains, en leur permettant de travailler de manière aisée et d’agir de manière responsable avec leurs rapports, quoique manquant d’objectivité et d’impartialité.

Il a également rappelé que le gouvernement a demandé à Amnesty international de lui présenter les preuves sur lesquelles, l’organisation s’est basée pour produire son dernier rapport.

Mais le comble, a-t-il dit, c’est que l’organisation, qui n’a pas encore répondu à la demande du Maroc, l’accuse encore une fois à tort d’entraver son action.

Selon lui, le Maroc accorde à cette organisation un traitement transparent et est ouvert à toutes les organisations nationales et internationales des droits de l’homme. Mais le pays, a-t-il dit, est en droit de rejeter tout rapport truffé de contrevérités et de données erronées nuisibles à l’image du pays et à son parcours en matière des droits humains.

Selon lui, le Maroc a renforcé son immunité en la matière avec l’implication de défenseurs et d’acteurs responsables en matière des droits humains, qui veillent au respect de ces droits et ne peuvent pas rester inertes devant toute violation.

Pour lui, AI est appelée à produire les preuves de ses fausses accusations, à éviter de tomber dans les jugements préétablis et les évaluations qui n’ont rien à voir avec la réalité dans le pays quand elle dit par exemple qu’il n’y a point de liberté d’expression au Maroc. De tels rapports laissent entendre qu’ils sont instrumentalisés pour nuire à l’image du Maroc et au processus des mutations qu’il connait, ni plus ni moins, a-t-il dit.

La Chambre des représentants rejette le rapport d’AI

Lundi dernier 6 juin, rappelle-t-on, les présidents des groupes et du groupement parlementaires à la Chambre des représentants avaient fait part, lors d’une réunion avec le président de la Chambre, de leur «rejet catégorique» des mensonges et des informations infondées contenus dans le dernier rapport d’Amnesty international (AI) accusant à tort le Maroc d’espionnage téléphonique d’un journaliste stagiaire.

Ce document s’inscrit dans le cadre des rapports habituels, à travers lesquels l’organisation formule des accusations mensongères et tendancieuses pour mésestimer les acquis et les réalisations accumulés par le Maroc en matière des droits de l’Homme, tels qu’ils sont universellement reconnus, indique un communiqué de la Chambre, publié à l’issue de la réunion du 6 juillet du président de la Chambre avec les  présidents des groupes et groupement parlementaires.

Compte tenu de ces données, les composantes de la Chambre appellent Amnesty International à rehausser son action et ses investigations au niveau de la noble mission dont elle est investie et à ne pas se servir de sa position pour nuire à l’image du Maroc.

Le gouvernement attend toujours la réponse d’AI

A noter que les autorités marocaines sont toujours en attente de la réponse d’Amnesty international à la lettre du Chef du gouvernement. Les autorités marocaines attendent toujours aussi les preuves scientifiques probantes qu’elles ont demandées.

Dans cette lettre adressée à Julie Verhaar, secrétaire générale adjointe d’Amnesty International, le chef du gouvernement avait en effet réclamé une réponse officielle de la part de cette organisation avec toutes les preuves matérielles auxquelles elle aurait eu recours pour produire son accusation contre le Maroc dans l’affaire dite d’espionnage téléphonique du journaliste stagiaire Omar Radi.

Le gouvernement marocain avait fait savoir le 2 juillet 2020 que le Maroc va prendre les mesures nécessaires pour défendre sa sécurité nationale et éclairer l’opinion publique nationale et internationale au sujet de ces allégations, qui ne sont pas les premières.

Tous les derniers rapports d’Amnesty International sont dictés par un agenda n’ayant aucun lien avec la défense des droits de l’homme en tant que valeurs universelles, indiquent les autorités marocaines, citant à cet effet les deux rapports publiés par l’organisation en octobre 2019 et en juin 2020 sur le Maroc.

M’Barek Tafsi

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