Les transcripteurs judiciaires protestent

Face à l’absence d’un dialogue «sérieux et global», le syndicat national des transcripteurs judiciaires au Maroc, affilié à l’Union marocain du travail (UMT) a mené une grève générale du 14 au 16 courant, en signe de protestation contre le refus d’entamer un dialogue sur l’avenir de cette profession.

Ce mouvement de grève vise à défendre les revendications des transcripteurs judiciaires, souligne le syndicat dans un communiqué. Les transcripteurs insistent toutefois sur la nécessité de l’ouverture d’un «dialogue transparent et sérieux» avec le ministère de la justice pour dévoiler sa vision concernant cette profession.

Surtout que la tutelle est déterminée à présenter au Parlement le projet de la modification du plan de justice au cours du mandat législatif en cours. Chose qui signifie que le sort de la transcription judiciaire est implicitement déterminé sans consultation ni arrangements avec les transcripteurs, ajoute le communiqué.

A noter que le syndicat a soumis en mars 2018 au ministère de la justice un projet ambitieux visant la modification du droit de la profession et l’amélioration de ses performances en fonction des exigences de l’ère numérique. Selon le syndicat, aucune réponse n’est reçue à ce sujet.

Zaynab Dhimene

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