Les égarements de Tebboune
Saoudi El Amalki
Comme on s’y attendait, le mythomane président du voisin de l’est, Abdelmjid Tebboune« pondait » un discoursjacassant devant une salle pratiquement quasi-déserte. L’orateurhagardrabâchait son vieux refrain de chimère chroniquedont la redondance et la médiocratie ne faisaient qu’exaspérer l’assistance exiguë, alors que la majeure partie des congressistes avait raison de «snober» ses jacasseries. Il se hâtait de brandirnon sanshallucinationillusoire, la rêverie qui le hante maladivement, cette fois-ci sur la scène de l’instance onusienne, à l’occasion de l’assemblée générale. Cette utopie de l’ « autodétermination » au Sahara que le régime algérien n’arrête pas d’arborer sur tous les toits, au profit de sonpantin séparatiste, reste sa raison d’être et son échappatoiresournois vis-à-vis de son peuple fortement miné par les affres del’exclusion et de la répression. Il aura beau vomir le sordide pamphlet de la « dernière colonie de l’Afrique », en faisant allusion aux provinces du sud récupérées, il n’en mordraque la poussière. Il peut toujours courir derrière ce mirage, durant tout le temps que la junte vivote à la caserne du palais El Mouradia, il n’en broie que du pain noir aussi longtemps qu’il y vivra dans la menterie. Le Maroc est bel et bien dans sa Sahara et celui-ci est dansson pays, tel que l’avait majestueusement résumé le Souverain dans l’un de ses discours tout en y enfantant des orfèvreries luisantes tant à Laayoune que Dakhla. Par ailleurs, le mégalomane algérien s’en allait « vanter » ses prouesses, en matière de stress hydrique et la lutte que son régime tente y prodiguer. A ce propos, il se payait le luxe de faire avaler des couleuvres à l’auditoire international, en lâchant de vilaines sornettes à tenir en haleine ce beau monde, en disant que l’Algérie compte produireen fin de l’an 2024, plus de 1,3 milliards m3 d’eau dessalée/ jour dans des stations qui se seront construites à cet effet. Une performance éléphantesque qui mettrait « la force battante » l’abri de la pénurie hydraulique, sauf qu’il s’agit là également un songe illusionniste qui n’a rien à voir avec la réalité. Comment peut-on gober une sortie aussi trompeuse, puisqu’à la cadence de la production hydrique qui relève de la pure duperie, la Méditerranée serait asséchée ? A ce rythme, il serait privé de la mer méditerranéenne par ses illusions, tel qu’il dépourvu de l’océan Atlantique si convoité, en vain, à travers sa figurine sécessionniste. Il est donc bien clair que le présomptueux baratineur pose des lapins sans aucun scrupule dans l’enceinte onusienne au vu et au su de la communauté universelle. Notre pays s’est lancé dans cette opération pour faire face à la carence hydraulique et en a déjà à son actif, des projets concrets, tel que celui aux environs d’Agadir, considéré comme le premier d’Afrique, fonctionnel depuis 2021, sans fards ni fanfares. A force d’être atteint de la folie de grandeur, la logique du calcul lui a encore fait défaut, puis qu’il a confondu le mètre 3 d’eau potable avec la monnaie de son pays qu’est le Dinar. Visiblement, tous ces errements chaotiques sonnent le glas du régime chancelant des caporaux !