Au moment où on disait que l’intérêt allait être enfin prêt sur la région Souss Massa, Suite au discours royal de la marche verte, on se demandait également si la commune urbaine d’Agadir et ses homologues ruraux seraient au rendez-vous de cette éclosion fort attendue.
A voir la nature et le niveau aussi bien qualitatifs que productif de leur conseils représentatifs respectifs, on a bien peur de se faire décevoir et d’essuyer des revers crissants. Comment peut-on porter un nouveau souffle promotionnel dans les veines d’un corps communal aussi mièvre que mignard, sans vision ni visibilité ? Mise à part une infime minorité qui se débat au cœur du marais, la majorité écrasante des présidents et leurs acolytes sont à côté de la plaque.Faisons un tour d’horizon sur le littoral, la montagne et la plaine de toute de la préfecture!
Tout d’abord, il convient de signaler que la plupart des communes en particulier celles qui relèvent de zones montagneuses ont été constamment «monopolisées» par le seul et unique parti politique. Cette mainmise qui a scellé des décennies durant, un style de gestion fondé sur le « suivisme » absolu du leader régional, sans aucun souci pour le patelin et ses populations. Le député qui, pendant des années, a détenu les rênes de sa «propriété», est constamment en litige judiciaire, sans parler de sa démission quasi totale, à l’égard de sa contrée richement attractive en termes de sites à vocation de tourisme rural.
Son compagnon qui préside une commune côtière d’à côté et dont les déficits de gestion ne se comptent plus, vient d’être croit-on savoir, «remercié» de son poste, sachant qu’il s’était déjà fait, à maintes reprises, épingler pour d’ignobles conduites attentatoires aux mœurs.
Un peu plus loin, sur les plages attractives drainant des amateurs du sport nautique, des maires, sans nul potentiel, ne savent pas à quel saint se vouer, sauf celui qui les mène à leurs intérêts personnels. Au faîte des reliefs montagneux, notamment à Tiqi, Tadrart, à Aziar ou encore à Aquesri, on est carrément face d’«ignares» qui font la risée de toute la zone.
Ceux de la région Est de M’sguine qui ont toujours à la suprématie du parti sus mentionné, pèchent aussi par une désinvolture déconcertante, mettant à genoux tout effort de changement, à croire même les citoyens correspondants. Quant à la métropole, on ne peut nullement que leur sort vaut mieux que leurs homologues du milieu rural, à l’image de leur création avérée, leur imagination fort limitée et leur incapacité inouïe de faire marcher l’un des pôles prometteurs du royaume…
Certes, le budget de ces communes rurales n’est pas en mesure de faire des merveilles dans ces patelins. Mais, il faut aussi avouer pareillement qu’avec les hommes de cette trempe, faiblards, soumis et voraces, on ne peut s’attendre à grand-chose. Et si l’appel du Souverain ne cesse de résonner sur la nécessité de Compétences pour espérer la régénération des institutions, ce n’est pas du tout des propos vains, mais exigences. Agadir devrait éviter ces réalités amères et paradoxales, à la veille des mutations de développent qui se pointent à l’horizon…