Événement oblige, on poursuivra de parler de la catastrophe naturelle qui ébranle le monde. C’est une véritable guerre dont l’ennemi est invisible mais redoutable, comme disait, avant-hier, le président français, Emmanuel Macron, dans son discours adressé au peuple tricolore.

Lors des précédentes livraisons, on s’est,en particulier, focalisé sur les mesures préventives prises par les pouvoirs publics afin de faire face à ce fléau qui n’en est qu’à ses débuts. Cette approche de sécurité qui émaille les différents secteurs de la vie active, s’avère payante, au fil des jours, en dépit de l’indigence des moyens et l’indifférence de certaines populations dont la pandémie ne semble pas tourmenter.

D’emblée, il ne fait pas de doute que toutes ces démarches, imbues de promptitude, de cran et d’anticipation, sont accréditées d’un haut sens de responsabilité.

Toutefois, on n’est pas non plus sans savoir que les moyens de l’Etat aussi probants soient-ils, ne sont pas en mesure de faire cavalier seul contre l’ampleur de ce mal, en perpétuelle propagation dans le corps de la société marocaine.D’autant plus que ce dont il est capable se heurte à des écueils, au niveau des comportements individuels des citoyens.

A priori, la nation est appelée à se mobiliser pour surmonter les effets de ces restrictions prises au détriment des intérêts de toutes les couches en état de précarité.

En effet, si on prend la décision de fermer le ciel pour les dessertes aériennes ou la clôture des cafés, restaurants, hammams…ou encore le baisser des rideaux des boutiques dans les quartiers populaires, en contrepartie comment les victimes de toutes ces mesures, vont-elles joindre les deux bouts ? Certes, nul ne conteste l’aspect judicieux et humain, mais, il va falloir, en parallèle s’atteler à innover dans l’urgence, des compensations convenantes en direction de toutes ces victimes. Il est bien vrai que le fonds spécial décrète à cet effet, contribuera à pallier à ces inconvenances, pourvu que les aides aillent à leurs auteurs.

Toutefois, il importe beaucoup plus que de recommander également une large collecte nationale à laquelle participeraient toutes les composantes de la société, notamment les souches aisées. Un grand élan de solidarité et de d’entraide se devrait donc de se déclencher pour pourvoir contrecarrer ce cataclysme qui commence à ronger le tissu marocain. Tout d’abord, il est impératif de rompre avec le Fake  News et d’arrêter de semer la panique et le trouble au sein des milieux populaires…