Agadir n’est pas seulement la promenade de la corniche, l’artère et le bâtiment. Mais, c’est également la montagne, la forêt et le val. Pas moins de douze communes rurales forment cette entité rurale sinueuse et accidentée pour la plupart de ses constituantes.
Une seule commune urbaine ferme la marche, mais avec aussi des périphéries périurbaines, en mal de projets structurants idoines. Pour créer l’équilibre et l’harmonie escomptées entre les composantes de la préfecture à dominante rurale, même d’aucuns estiment toujours qu’Agadir, c’est la plage et le soleil s’est gardé d’élaborer un plan concerté autour d’un diagnostic territorial inclusif. On s’est donc attelé à mettre en avant une approche inclusive globale et transversale, partagée par l’ensemble des acteurs locaux.
La mise à niveau du monde rural et son intégration dans les plans de développement constituent des priorités de toute action, au vu des attentes diverses et insistantes des populations et des contraintes des collectivités locales. L’objectif étant de renforcer les bases de données collectées auparavant et de valoriser les suggestions des acteurs sur place. Cette concertation à partir d’un diagnostic documentaire fiable est à même de mettre constamment en fonction une vision stratégique à court, moyen et long terme. D’autant plus que les échanges devraient réunir autour du diagnostic territorial participatif des acteurs locaux (Société civile, élus, organisations socio-économiques, services extérieurs, université, secteur privé…) dont les visées essentielles s’articulent autour de :
-Identifier et hiérarchiser les problèmes majeurs identifiés0
-Analyser les problèmes prioritaires.
-Analyser les potentialités, ressources et difficultés qui peuvent servir de levier de développement pour la préfecture d’Agadir Ida Outanane.
Les intervenants de toutes les localités regroupant tous les volets aussi bien institutionnels, représentatifs qu’associatifs se doivent donc de mettre la main à la pâte dans une dynamique inclusive, à travers trois ateliers de travail, à savoir :
– Secteurs de productions (agriculture, pêche maritime, forêt, commerce, services, artisanat, tourisme …)
-Secteurs sociaux et environnement (enseignement, santé, habitat, assainissement…)
-Infrastructures de base (eau, électricité, routes, canalisation…).