Le ministère de la Santé a annoncé, vendredi, la réduction des prix de 67 médicaments de traitement de maladies chroniques et de certains types de cancer, dans le cadre de la poursuite de la révision des prix de médicaments au Maroc.
Cette réduction concerne en particulier les médicaments utilisés dans le traitement de maladies chroniques, comme les maladies asthmatiques, contagieuses et de l’hypertension artérielle, des antibiotiques et des médicaments pour réduire le taux de cholestérol dans le sang et lutter contre certains types de cancer, outre des médicaments dédiés à la santé mentale et psychique, indique un communiqué du ministère.
La réduction des prix a atteint plus de 30% pour certains médicaments de traitement du cancer, alors que cette baisse a atteint plus de 50% pour les médicaments concernant la santé mentale et psychique. Les médicaments relatifs aux antiviraux ont également connu une réduction de plus de 50%, tandis que ceux des maladies asthmatiques dépassent les 35%, précise-t-on de même source.
La décision du ministère de tutelle de réduire les prix de 67 médicaments s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale et intervient en application des dispositions du décret 2.13.852, publié le 19 décembre 2013 portant sur les conditions et modalités de fixation des prix des médicaments, avec pour objectif de faciliter l’accès des citoyens aux médicaments et réduire les dépenses de la couverture médicale, relève le communiqué.
Cette politique s’assigne également pour objectifs de garantir un accès équitable aux médicaments de base et aux soins pour l’ensemble des citoyens, de promouvoir l’industrie pharmaceutique locale, de développer les compétences et capacités nationales dans ce domaine et de poursuivre les efforts pour l’inscription de davantage de médicaments sur la liste nationale des produits remboursables par les caisses nationales de sécurité sociale, assure le ministère.
(MAP)
PARTAGE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
Kénitra, le 24 Janvier 2018
A monsieur le Professeur Anas Doukkali, Ministre de la Santé, Rabat
Excellence,
Je viens, avec mes compliments, au nom de l’AAMM, pour vous féliciter et vous souhaiter, santé, bonheur et succès, dans votre nouveau magistère, en tant que Ministre de la Santé. Une charge admirable, depuis la nomination par SM.
Par ailleurs, je vous prie de lire le message suivant, à propos des taxes partiales sur les maladies. C’est un rappel de plaidoyer, fait aux plus hautes instances et lancé depuis une dizaine d’années.
C’est un réquisitoire à propos des taxes iniques de Douane et de TVA tels au appliquées sur les intrants des médicaments, les réactifs de laboratoire et le matériel technique de santé.
Nous portons à la connaissance de nos cadres ces dols et ces doléances en vue de les lever par de justes solutions. Nous en sommes heureux de vous voir hautement concerné.
Nous continuerons ainsi, tout en remerciant vos honorables prédécesseurs de leurs efforts et d’inviter encore l’Etat, le Gouvernement et très respectueusement les plus Hautes Instances du pays, afin de faire acte de compréhension pour plus de progrès sociaux et démocratiques envers les personnes malades.
Cette réforme fiscale souhaitée et cette reconnaissance sont un plus humanitaire et un exemple de prospective et de bonne gouvernance à porter comme bon exemple aux autres peuples et états que cela concerne dans notre continent.
Invisibles pour les malades, les impôts indirects que sont la TVA et la Taxe de Douane sur les maladies et qui s’appliquent sur les réactifs, le matériel et les médicaments (37 et 27 %), sont une honte ! Ils représentent une véritable escroquerie, inconsciente il est vrai, tant ces taxes perdurent depuis qu’elles ont été induites par les anciens colons.
Ces impôts indirects, pénalisent en toute ignorance de cause ou d’effet, l’accès aux soins des malades, qu’ils soient assurés ou pas. Cette fiscalité est une confiscation qui entache et bride les budgets des hôpitaux de l’Etat, eux-mêmes, comme elle ruine les Caisses de la CNSS et celles des malades non-couverts, aussi.
Ces pénalités sur les souffrances, sont des exactions supplémentaires et infâmes, c’est à ce titre que nous les décrions. Ce serait un manque de justice, de foi et de charité, que de ne pas les faire supprimer, dans notre pays aux valeurs, sociales, musulmanes et si exemplaires.
Ces taxes arbitraires et rédhibitoires, sont aussi des malversations qui bloquent le développement humain et contrecarrent l’INDH, ce beau chantier royal, des plus civiques et heureux que l’on ait. Comme elles contrarient la quête des soins, en bridant les médicalisations idoines et les recherches diagnostiques qui se trouvent élevées et renchéries du plus du quart, voire carrément bloquées.
J’en appelle fortement à votre citoyenneté et à votre courage pour cette entreprise. Comme j’invoque pudiquement et très respectueusement, à l’humanité et à la sagesse connues de notre si bon Souverain, pour donner ses conseils dans ce sens, afin de libérer les malades des taxes qui ne frappent que ceux qui souffrent, de parmi ses fidèles administrés.
Docteur Idrissi My Ahmed, Président fondateur de l’AAMM.
Association des Amis des Myasthéniques du Maroc
Résumé
Les taxes indirectes sur les médicaments sont des taxes indignes appliquées sur les maladies. Seuls les malades paient, malgré leurs états de faiblesses, ces taxes iniques sur leurs défaillances et amoindrissements de santé.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Maroc, Telfax: 053737330, Assistance: 0661252005
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