Responsabilité

Beaucoup plus du côté du pragmatisme que de l’idéologie, les relations internationales s’adaptent aux changements planétaires. Un monde en perpétuel bouleversement sans que l’on sache exactement et avec certitude vers quoi il évolue!

La Chine de Xi Jinpingvient de réunir 300 partis politiques et organisations politiques de 120 pays pour «renforcer la confiance mutuelle, la communication et coopérer étroitement et sur la base de nouvelles relations internationales, établir de nouvelles relations entre partis politiques en mettant à côté les divergences et recherchant les points communs et un enrichissement mutuel et un respect mutuel en vue de construire une communauté de destin pour l’humanité».

Les présents au dialogue de Beijing ne partagent pas le même référentiel. A part le destin commun de l’humanité qui pourrait servir de lien entre les différents responsables politiques invités, les modèles de développement pratiqués ou pensés différent d’une organisation à l’autre. D’ailleurs, l’important ne se situe pas à ce niveau mais s’inscrit dans la perspective de la mise en place d’une «sagesse collective» où la Chine, par ses avancées et son développement, par la réalisation des projets envisagés de la «Ceinture et la Route», pourrait conforter sa position dans une mondialisation sans frontières. Les soubassements économiques sont énormes et influent sur la géopolitique, celle concernant l’Eurasie, celle du Bassin Méditerranéen et son prolongement méridional africain pour englober le monde dans son ensemble. Le volet maritime de cette nouvelle «route de la soie» interpelle le Royaume du Maroc et lui offre l’opportunité d’être un hub intercontinental incontournable.Un mémorandum d’entente a été signé entre les deux pays dans cette perspective.

Les Etats Unis de Trump pratiquent le bluff et la provocation pour retracer une nouvelle géopolitique qui pourrait leur convenir. Le président des Etats Unis se dit qu’il est le chef de la première puissance mondiale impérialiste; et, de ce fait, veut décider en solo de tout ce qui lui paraît relever de l’intérêt des USA. De manière intempestive, l’establishment étasunien revient à sa volonté de gérer le monde en étant son gendarme. La lourdeur de l’éléphant conservateur, imbu de son pouvoir, s’exprime dans la tension et l’exercice de la force.

Le danger de samorgue réside dans la transformation de ses incantations en réalités cyniques au gré des coups de menton du président étasunien.Dénonciation de l’accord de Paris sur les changements climatiques ; menaces contre l’Organisation des Nations Unies et l’Union Européenne; retrait de l’UNESCO; construction d’un mur avec le Mexique; manœuvres au Moyen Orient… etc. L’intention du président Trump de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade soulève une grande inquiétude et provoque une préoccupation majeure pour le devenir de la paix dans cette région où le peuple palestinien ne cesse de souffrir des affres du colonialisme.

Le futur de l’Afrique est-il en train d’être pris en charge par les africains eux même dans ce monde qui ne cesse de louer sa marche vers un avenir prospère tout en maintenant le continent dans un rôle de pourvoyeur de matières premières et de main d’œuvre.

Longtemps soumis aux démons de la prédation, aux crises alimentaires et sanitaires, aux trafics de toute sorte, aux conflits et aux dérives autoritaires, l’Afrique se gère en s’émancipant de la tutelle.La clarification des rapports entre les états permet le respect, établit les bases de la solidarité et du co-développement et promeut l’intégration régionale.

Dans cette dynamique; les fantoches, fauteurs de trouble, ne peuvent prétendre à la reconnaissance. Chassez la vérité, elle revient au galop, pourrait-on écrire pour paraphraser un adage populaire. L’action développée par le Royaume du Maroc en solidarité avec les peuples africains contre les colonialismes français et portugais et contre l’apartheid ne peut rester captive des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc. Désintéressée, elle ne peut qu’éclater à la face des «marocophobes» qu’elle qu’en soit la nature, pour confirmer le droit et honorer la légitimité historique.

Dans ce «monde en perpétuel devenir», la défense des intérêts supérieurs du peuple marocain reste le guide dans le domaine des relations internationales. La consolidation de notre processus démocratique donne à notre pays une image qui rehausse la position du royaume dans un environnement qui ne lui est pas toujours favorable et lui permet d’assumer, dans son mouvement, le «devoir de diffusion des valeurs de paix, de coexistence et de rapprochement entre les nations et les peuples».

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