A l’approche des élections, le compte à rebours a commencé !!Tous les partis politiques se sont retroussés les manches pour mobiliser et élargir la base électorale afin de leur encourager à la participation politique en choisissant un acteur convenable qui leur représentera dans l’hémicycle prochainement le 7 octobre .une période critique ou tous ceux qui s’intéressent à la chose politique s’intriguent qui sera en tète des prochaines élections qui est le parti qui va régner et gouverner et qui sera la couleur de la future coalition ??? . questions en cascade nous interpelle toutes et tous .mais les questions majeurs :
Sommes-nous assez sensibilisés à la participation politique ??
Sommes nous assez responsabilisés à voter ? ou plutôt tourner le dos et choisir l’abstention qui peut être défini comme un acte par lequel, le citoyen exprime son refus d’exercer un choix parmi une offre politique donnée. Cette abstention fait aujourd’hui l’objet d’une attention croissante. Et s élargit dans les résultats électoraux dont témoignent les dernières élections communales du 8 septembre qui suscite un intérêt de plus en plus vif pour ce comportement électoral. Il n’en demeure pas moins un phénomène assez méconnu.
Face à cette situation alarmante ,on doit reconnaître la quasi-absence de la culture politique et la culture du vote, surtout qu’on n’a aucune visibilité sur les choix des acteurs politiques et de leur perception de la tenue de ces élections .
Ainsi la vulgarisation politique demeure défaillante, puisqu’aucun ouvrage de science politique n’étudie exclusivement ni l’abstention ni le vote blanc, , mais l’analyse de ce bilan est souvent restée au stade de l’hypothèse. Aucune visibilité médiatique.
De surcroit l’abstention persiste également comme un objet flou parce que le législateur n’en donne aucune définition précise. Ce dernier ne le considère d’ailleurs pas comme une expression politique réelle au même titre qu’un vote pour un parti, un candidat ou pour une liste. Comme Le vote blanc qui appartient en effet à la catégorie des suffrages dits « non exprimés », tout comme le vote nul..
Certes, l’abstention peut être le signe d’une certaine passivité, voire d’une franche désinvolture. Toutefois, pour nombre de personnes, ce refus de participer aux opérations électorales traduit leur déception face à « l’offre politique » ainsi à la scène politique imprégnée d’une mascarade surtout avec les invectives échangées et la guerre médiatique déclenchée dernièrement sans prendre conscience du vrai problème qui guette la démocratie.
Tous les citoyens sont emportés par La toile qui s’enflamme avec les échanges déplorables et lamentables entre les responsables politiques .une véritable guerre verbale créent le buzz qui provoque l’amertume et la réticence des citoyens et finissent par bouder les urnes.
Autre inconvénient majeur de l’abstention, c’est qu’elle est toujours interprétée par le pouvoir politique comme une simple non-participation et n’a aucun effet sur les résultats. Alors que l’abstention massive reste la seule possibilité de contester le paysage politique qui est le nôtre. Comme elle peut être un atout pour certains partis politiques.
Le «je-m’en-foutisme» marocain est déduit par le taux de participation aux élections qui chute dramatiquement, ce qui suscite les politologues à se pencher sur cette question afin de définir les causes du désintérêt électoral qui a un réel impact au niveau de notre système politique actuel. De fait, ce n’est pas dans le domaine de la politique qu’on en voit les réels résultats, mais plutôt dans le domaine social où l’indifférence et l’hostilité de la population à l’égard de l’État se font de plus en plus sentir.
Tout en sachant que le degré d’intégration dans le champs politique est fonction de l’appartenance «biologique» ou «imposée» (âge, sexe), de l’appartenance socio-économique (revenu, éducation, profession), de l’appartenance socio-démographiques (ville ou campagne) et enfin de l’appartenance religieuse.
En revanche,L’abstention varie selon les territoires.une distinction assez nette s’observe entre les villes et les campagnes : les villes sont plus abstentionnistes que les campagnes. L’abstention plus faible des campagnes s’explique par le poids exercé par les valeurs de l’enracinement presque tribal, le relationnel, le lien familial, la fidélité ou soumission à un leader .ainsi les communes étant plus petites et tout le monde se connaissent ce qui facilite la loyauté collective à un candidat précis. Et même si le contrôle social est plus fort à la campagne, il n’est pas pour autant inexistant en milieu urbain : un individu peut très bien se sentir obligé d’aller voter sous la pression de sa famille, de son conjoint, ou de son environnement professionnel.
En outre, plusieurs pays, ont fait le choix du vote obligatoire. Belgique, Australie Luxembourgen Turquie , en Grèce, en Autriche . mais
L’épineuse question : obliger un citoyen à voter est il antidémocratique ? On estime qu’il y a d’autres moyens pour encourager les gens à participer à la vie politique : sensibilisation, éducation à la culture civique et citoyenne.
Posons noir sur blanc, si la démocratie de représentation porte à la corruption par le pouvoir, le parlementarisme et les partis politiques nous font gaspiller notre énergie et les élections, elles, empêchent nos choix sociaux de rejoindre nos actions politiques? .et nous incite à décrypter la sourde oreille qui est prêtée à ces deux formes de contestation du menu politique ; avoir ni la compétence ni la force.
Donc On est appelé en urgence de mettre en place des mesures concrètes pour éradiquer cette renonciation au droit de vote.et travailler au développement de mouvements sociaux forts, combatifs et autonomes de l’État et des appareils partisans. Cette autonomie doit être renforcée par des pratiques de démocratie directe et d’autogestion qui permettra au peuple, et non seulement aux élus, d’adopter ou d’abroger des lois, de prendre les décisions pour leur futur.
Il n’y a donc aucune solution à attendre de la stratégie de la carotte ou du bâton alors qu’il y a beaucoup à espérer de l’attraction pédagogique des sélections. Nos propositions concernent davantage les médias et les pouvoirs publics, Les partis politiques Les organisations de la société civile, Éducation des électeurs, Campagnes axées sur la motivation des électeurs et leur volonté de participer pleinement aux élections. En plus d’encourager la participation, l’éducation électorale qui demeure un outil de socialisation au service de l’inculcation et de l’enracinement de la culture démocratique dans une société. Aussi envisager une refonte des règles de l’élection pour que celle-ci donne largement l’impression que chaque voix compte pour influencer nos vies.
Au-delà des élections, on mettra l’ accent ici sur la sensibilisation ainsi que la participation des citoyens dans tous les domaines de la vie d une société démocratique. Contrairement à l éducation électorale, l éducation civique est un processus continu, qui n est pas lié au cycle électoral. Elle peut se faire à travers le système éducatif.
La lutte contre l’abstention réclame les mêmes méthodes que la lutte pour l’analphabétisme: déculpabiliser les citoyens, les intéresser, et leur donner les réponses aux questions qu’ils se posent et non pas celles fabriquées par les équipes autour des candidats et celles des rédactions des médias. Le fossé est là!
S’abstenir ne vous permet pas de vous exprimer d’avantage ni de rendre votre monde meilleur
Alors Nous souhaitons s’adresse à des hommes et femmes :
« si tu ne t’occupes pas de la politique, elle s’occupe de toi »,
Donc Prenez l’initiative dans la vie politique. Vous prendrez conscience que vos décisions sont le premier facteur d’efficacité et changement désiré. Assumez la responsabilité de vos choix et des conséquences positives qui vont suivre. Maintenez l’engagement en faveur de notre pays.
Exprimez vous librement sur le choix de votre élu. Plaidez plutôt la transparence et la bonne conduite des affaires publiques plus que jamais, revendiquez la démocratie comme il a dit Abraham Lincoln la démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple.
Réclamez un respect toujours plus grand de la dignité humaine,l’égalité des droits et des devoirs des personnes ,une attention renouvelée aux besoins et liberté .vous récoltez ce que vous avez semé vous pouvez servir le Maroc .donnez l’exemple à la jeunesse et montrez qu’un pays des institutions est possible au Maroc. Quand le changement arrive, la justice sociale s’instaure , la paix et stabilité règne.
Brisez le silence, la réticence la rupture le boycott.dégagez le sentiment de loyauté envers notre pays et son futur
il faut aller voter pour nos enfants ! Afin que l’on puisse leur répondre que nous avons fait front contre l’anarchie l’horreur et la barbarie
il faut AGIR pour être reconnue mais aussi pour partager et affirmer des valeurs auxquelles vous croyez. AGIR, c’est participer de façon volontaire et active à la vie politique collective.
Osez prendre des décisions, c’est la seule manière d’avancer
Quels que soient vos objectifs et vos aspirations, l’effort et la discipline seront les véhicules qui vous y amèneront vers vos attentes vos ambitions.
L’engagement nous permet de grandir, de nous dépasser, de nous découvrir « soi-même » et de découvrir les uns les autres.
L’engagement Citoyen, c’est porter ses valeurs, c’est trouver sa place, c’est être utile à l’Autre.et à notre patrie.
A bon entendeur
Hasnaa chehabi