Tourisme: Une alternative à valoriser pour de bon!

Le Réseau de Développement Touristique Rural de la région Souss Massa (RDTR) vient de faire sa mue pour le compte de la saison 2019-2021, en présence des membres du réseau, des partenaires et chefs de services extérieurs, en charges des départements de tourisme, d’environnement et d’essor rural. C’est un nouveau président, élu à l’unanimité, en la personne de Abdelhakim Sabri qui prend la relève pour s’atteler à continuer le travail brillamment consenti par ses prédécesseurs.

C’était une belle  opportunité pour tous les intervenants de cette niche de plus en plus porteuse. Il est, en fait, question d’impulser des bouffées d’oxygène dans les veines de cette filière de haute importance du tourisme, tourné sur l’écologie et le bien-être. Il est question de commercialiser et de promouvoir, à grande échelle, l’activité touristique, vu le potentiel naturel à la fois immense  et de qualité dont regorge la région, à travers un site électronique www.maroc-tourisme-rural.com. En plus, on se focalise à mettre en application le système de la réservation sur internet en ce qui concerne les adhérents. De même, le réseau s’ingénie à doter ses membres de la technique des liaisons par internet via satellite.

D’autre part, on s’est gardé de soutenir le groupe, en matière d’intégration des techniques d’énergie renouvelables dans les établissements touristiques ruraux et s’est concentré à accompagner les membres du réseau afin de se doter du label «clé vert» ou du label «qualité et écologie». D’autre part, on a également débattu des diverses problématiques et des contraintes qui entravent la bonne marche du secteur du tourisme rural, tout en mettant l’accent sur les défis à relever pour mettre en œuvre une stratégie intégrée, performante et cohérente, en parfaite synchronie avec les enjeux à l’échelon régional et national, en vue de contribuer ensemble à l’expansion du tourisme en général et du tourisme rural, en particulier.

Il est communément convenu que la première station balnéaire du Maroc s’appuie essentiellement sur les deux piliers de choix à savoir le soleil et la mer. Toutefois, il n’en demeure moins évident que le tourisme rural est en passe également de tenir la dragée haute à cette exclusivité dont commence à pâtir Agadir, depuis un certain moment. On citera, dans ce sens, la notoriété dont font preuve certains promoteurs dans ce domaine de l’arrière-pays, notamment l’expérience de référence Hassan Aboutayeb, consultant en tourisme et développement durable et fondateur du modèle Atlas Kasbah, un jeune professionnels qui a fait ses preuves dans le secteur et dont la réputation est portée en exemple  dans le royaume voire à l’échelon mondial, puisque il s’est vu décerner la distinction de reconnaissance par des organismes de haute renommée universelle.

Son excellente touche dans le réseau régional de tourisme rurale, instance créée sous la tutelle du conseil régional Souss-Massa, est citée en exemple, dans le sillage de l’expansion de l’éco-tourisme. A cet égard, on ne saurait non plus perdre de vue l’expérience régionale dont le CRT est précurseur, en l’occurrence le PATI dans la zone d’Imouzzer, au niveau des gîtes, des auberges, des randonnées et des sentiers pédestres.

Dans ce sens, on croit bien savoir que le CRT s’apprête à mettre en place une ambitieuse action, en matière de signalétique en vue de relancer cette opération qui, sans doute, encouragerait davantage le tourisme rural et le développement durable, en général, en collaboration avec les communes rurales, plus particulièrement celle d’Imouzzer. Il faut bien dire que cette épreuve est censée connaitre regain de cause, d’autant plus que notre pays est désormais cité en exemple de protecteur acharné de la nature et combattant farouche de la lutte contre le dérèglement climatique.

Saoudi El Amalki

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