Depuis déjà quelques temps, le phénomène des attractions et loisirs prolifèrent dans la capitale du Souss, d’autant plus que la clémence du climat et la splendeur du site s’y prêtent parfaitement.
Nombreuses structures hôtelières de la première station balnéaire de la destination ont alors l’idée de monter dans l’enceinte de leurs établissements d’accueil des installations divertissantes en direction aussi bien des enfants que des adultes. Une exigence qui s’avère de plus en plus impérative pour drainer la clientèle, en particulier les familles en quête de quiétude et de distraction, envers leurs enfants tout spécialement.
Au fil du temps, cette nouvelleactivité s’installe ipso facto dans ce qu’on appelle communément le «tourisme de plein air». Dans ce sens, plusieurs entreprises à vocation touristique s’évertuent dans ce produit qui s’annonce en pleine vogue, au cœur de la diversification de l’offre du tourisme, plus particulièrement le tourisme écologique, le tourisme de l’aventure et de la découverte, le tourisme de santé et spa, le tourisme d’affaires ; celui des loisirs et d’attraction a vraiment pris de l’ampleur, avec l’entrée en lice de «Le parc aquatique d’Agadir», situé à Aghroud, dans la Commune rurale de Tamri, à une trentaine de kilomètres au Nord de la capitale du Souss.
Au côté de ce site de rêve, blotti dans le vaste manteau montagneux, à quelques mètres de l’océan, sous les rayons soyeux du soleil luisant, émerge également un camping mitoyen de la mer, cette fois-ci à Tamrarht, dans la Commune rurale d’Aourir. Une réalisation de haute facture qui attire des visiteurs tant nationaux qu’étrangers, cherchant paix et sérénité. Le même promoteur dont l’entreprise s’avère payante, à la grande satisfaction des estivants, en particulier, met en œuvre une troisième opération similaire dans la plage d’Aglou, à une dizaine de kilomètres de la commune urbaine de Tiznit. Toutes ces installations sont donc appréciées par le grand public, à la recherche du divertissement et du loisir et donnent un tonus au tourisme en plein air, jusqu’ici «escamoté», au profit du tourisme habituel dans le béton.
Il va sans dire que cette entreprise qui met en marche cette panoplie d’offres touristiques est très ambitieuse et se montre disposée à mettre en fonction des installations identiques, encore plus sophistiquées en termes d’équipements et technologies haute de gamme, avec des téléphériques, delphinarium, toboggan…On dira, enfin, que ce genre de distraction qui commence à s’incruster pour de bon dans les espaces de la première station balnéaire, aura impulser et impacter le produit du tourisme, car il allie intelligemment mer, montagne, campagne, animation et jeux.
Saoudi El Amalki
