Déraillement d’un train à Bouknadel fait plusieurs morts et des dizaines de blessés

Un train navette rapide (TNR), assurant la liaison entre Casablanca-port et Kénitra, a déraillé, ce mardi matin 16 octobre, vers 10h 50 minutes, du côté de Bouknadel.

Les premières informations et supputations des témoins oculaires font état de plusieurs morts et de blessés, en plus des dégâts matériels considérables. D’autres dégâts et désagréments sont également occasionnés à cause du la suspension du trafic ferroviaire sur tout l’axe Fès et Rabat. Sur cet axe, le trafic ferroviaire ne reprendra qu’à la fin de la journée de mardi ou même plus tard, selon certaines estimations. C’est dire que le drame se répercutera aussi sur d’autres activités et d’autres secteurs. Du côté des autorités compétentes, on déplore au moins une dizaine de morts et plusieurs blessés. On parle même d’une centaine de blessés sans précisions sur leur état de gravité.

En tout cas, il va falloir attendre le bilan définitif qui sera établi après l’intervention des secouristes pour avoir une idée sur l’ampleur du drame. Juste après le déraillement du train, des vidéos et des images montrant l’accident spectaculaire ont inondé la Toile dans le monde entier. Cet accident remet ainsi sur le devant de la scène la question de sécurité sur les lignes des chemins de fer qui font constamment l’objet des actes de sabotage et du vol, en plus des collisions provoquées par la traversée des animaux. Un sérieux problème qui ne cesse de provoquer des retards, des désagréments et des accidents. Aujourd’hui, le sang a coulé à flots sur les rails. Les causes ayant été à l’origine du drame demeurent pour l’instant indéterminées.

Mais, certaines informations véhiculées sur les lieux et confirmées même par certaines images du drame laissent entendre que le déraillement du train serait provoqué par la traversée de la voie ferrée par deux vaches au moment du passage du train. En effet, ces traversées de voies anarchiques fréquentes des animaux, des piétons et des automobilistes sont aujourd’hui plus que jamais soulevées et devraient être résolues par le renforcement du système de signalisation, la sensibilisation et la mise en œuvre d’autres mesures de sécurité de nature à réduire le phénomène dans la perspective de l’anéantir.

La sécurité, affirme l’Office national des chemins de fer (ONCF), demeure une priorité pour l’institution. Mais il va falloir le concrétiser sur ses rails….

B.A