Un homicide crapuleux

Le crime barbare dont vient d’être victime à bout portant et de manière froide et sans nulle vergogne, notre consœur Chirine abou Akleh, du bouquet Al Jazira a ébranlé le monde tout entier, sauf les tortionnaires sionistes.  Un autre forfait infâme s’ajoute à la bestialité des sanguinaires de l’Etat hébreu dont la rage de l’extermination du peuple palestinien ne fait que rugir partout dans les terres spoliées. Le sang de la vaillante Chirine qui rapportait de son vivant, les atrocités des crapuleux du régime cynique, a coulé sur les berges de Jenine en Cisjordanie, mais n’a fait qu’enflammer encore davantage la ténacité des palestiniens. Il est bien clair que la junte militariste avait ciblé la défunte, puisqu’elle portait le casque et le dossard de la presse, à l’instar de ses collègues des divers médias. De ce fait, contrairement à la propagande de système à connotation plutôt démocratique que les sionistes ne cessent de véhiculer sans aucun scrupule, ils éclaboussent de la façon la plus immonde tous les abécédaires de vertus humaines, encore moins de notions de base de la démocratie. D’autant plus qu’ils se sont payés le luxe d’aller fouiller dans son domicile à Jérusalem, dans le climat triste de piété et de révérence qui suivait la décès douloureux de cette brave journaliste, fort connue dans le champ médiatique pour ses compétences professionnelles, intellectuelles et surtout patriotiques. Sa disparition éhontée par des lâchés despotiques aura cruellement affecté toute la gente de la profession, mais aussi les fervents adeptes de l’humanisme à travers la planète. Toute la communauté internationale est donc vivement interpellée face à ce méfait abominable et inadmissible, perpétré sans la moindre remontrance morale, quoiqu’on sache pertinemment qu’une poignée de l’Occident, toujours nostalgique de l’ère coloniale ignominieuse, plus encore les États-Unis dont les « affinités » ne sont plus un secret pour personne, ne sauraient réagir aux génocides de la soldatesque des assauts assassins des sionistes. Cependant, les voix de représaille et de rétorsion, arborées par les forces humanistes dans les nations mises en colère, finiront par prendre le dessus, suivant le rapport de pouvoirs et en fonction du cumul et de la propagation des sentiments de rogne et d’indignation occasionnés par cette obstination perfide et arrogante des sionistes. On ne peut alors que condamner avec énergie l’assassinat lâche auquel Chirine Abou Akleh fut soumise, tout en lui souhaitant clémence et miséricorde, et appelant avec la même force, à la solidarité et l’affrontement à la tyrannie sioniste.

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