Une «machine à rêver»

Sur l’esplanade de MMVI

Mohamed Nait Youssef

L’art s’ouvre sur le public. En effet, après les sculptures d’Ousmane Sow, de Fernando Botero, d’Ikram Kabbaj et de Farid Belkahia, c’est au tour de l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle, une des plus grands sculpteurs du XXème siècle, pour investir l’esplanade du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain (MMVI) avec une belle sculpture  «la machine à rêver», dévoilée mercredi 12 janvier lors d’un point de presse. L’œuvre colorée, pleine de vie  vient rajouter une touche exceptionnelle  à l’extérieur de cet espace artistique et muséal vivant. Par ailleurs, cette  œuvre  est prêtée par le collectionneur Michael Benabou, grand amoureux et ami  du Maroc.

«Aujourd’hui, le musée est ouvert, il est à la disposition de chaque marocain parce qu’on pouvait constater qu’on a tous les grands noms qui sont là devant  le musée et qui sont offerts à tous les marocains à  n’importe quel moment. Ils peuvent venir voir le beau, voir la lumière, voir cette « machine à  rêver » de Niki de Saint Phalle, une des plus grandes artistes du 20ème siècle qui orne tous les musées du monde ainsi invitée grâce à la générosité de monsieur Michael Benabou, un amoureux du Maroc.», a souligné cette occasion Mehdi Qotbi, président de la fondation nationale des musées du royaume du Maroc (FNM). Et d’ajouter : «Michael Benabou m’a dit qu’il est admiratif devant  tout ce que le Maroc a fait sous le règne de Sa Majesté le Roi pour la culture, et c’est pour cette raison  qu’il offre pendant deux ans ou plus «la machine à rêver» à  tous les marocains et les visiteurs de la ville de Rabat.

Le rêve est une thématique majeure dans l’œuvre de l’artiste. «La machine à rêver» qui a été imaginée et  conçue par l’artiste en 1970, symbolise les rêves, les aspirations des femmes engagées et émancipatrices.

« Cette sculpture vient enrichir l’offre muséale. En effet,  mettre en place une œuvre à l’extérieur est une confirmation de la présence du musée hors les murs, une présence dans l’environnement et une présence aussi d’une façon permanente. », nous a confié Abdelaziz El Idrissi, directeur du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain. Selon lui, ce sont des œuvres qui  seront admirées par toutes les catégories du public. «C’est une œuvre qui  montre aussi que le musée peut avoir une dimension de proximité, une dimension sociétale et de montrer ces œuvres de qualité. », a-t-il ajouté. 

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