Large rencontre autour des investissements
dans le Souss Massa
Préambule
La journée de mardi 8 décembre constituera, sans doute, un réel déclic pour le décollage économique de la région Souss Massa. Initiée par le Centre Régional d’Investissement (CRI), cette imposante rencontre autour des investissements dans la région a drainé une flopée d’institutionnels, de parlementaires, d’élus, d’opérateurs…, en présence du Wali, des gouverneurs des provinces et préfectures, relevant de la région, du président du conseil régional et directeur du CRI, des chefs de services administratifs…
Au cours de cette réunion, il était donc question de mettre en avant une approche cristalline, concertée et performante de la région, autour de tous les axes qui ont trait à fortifier et valoriser les investissements dans la région Souss Massa. « Qui veut prendre part à la caravane des investissements devrait monter à bord, sinon on lui dira : au revoir ! », tonnera le Wali dans son discours d’ouverture de cette événement d’envergure.
Fondements de cette approche investissementale
En effet, cette approche s’appuie sur cinq pôles essentiels : la productivité et l’employabilité, l’éducation et la formation, l’habitat, l’aménagement de l’espace, les infrastructures et les secteurs sociaux. Il convient de souligner que cette approche, comme ellea été bien présentée, vise à impulser tous les aspects des investissements dans la région, tout en favorisant le dispositif de participation et de synergie de toutes les composantes régionales et en tenant en compte les spécificités et les constituantes de l’espace territorial de chacune des zones de la région.
Dans ce sens, il va sans dire que malgré le potentiel riche et diversifié dont regorge la région Souss Massa, il est à constaté que les investissements sont en deçà de toutes les aspirations. Ce constat inconvenant révèle bien la présencedes dysfonctionnements criards à ce propos, expliquant ces paradoxes qui nécessitent un traitement d’urgence afin d’accueillir au plus vite, les investissements de toutes parts. « Les capitaux sont comme du mercure qui s’envolent telles des abeilles à la recherche du pollen ! », précisait le Wali de la région, fort déterminée à insuffler des impulsions avérées dans les veines de l’investissement régional.
L’importance de l’élément humain
Dans le même registre, il importe d’affirmer que le capital humain représente un atout majeur dans la concrétisation des atouts de l’investissent dans la région. En fait, il est bien connu dans les milieux de la vie active que les ressources humaines de la région sont constamment réputées pour leur honnêteté et leur droiture. Cette vertu peu commune constitue, effectivement, une nécessité sine qua none permettant la crédibilité et la pérennité des investissements, d’autant plus que le climat des affaires demeure une plate-forme indispensable à la relance économique de la région. « Ce sont les hommes et les femmes qui font le développement et le bien-être des populations ! », tenterait-on de dire, à cet effet.
Dans le même ordre d’idée, il ya lieu de mettre en relief primordial que joue le système bancaire dans ce mécanisme investissemental. Il est donc bien évident que le comportement bancaire se devrait de se conformer avec la dynamique des investissements dans la région, tout en se référant aux nouvelles dispositions juridiques, à cet égard. Cette adéquation nécessaire suppose l’éradication de toutes les entraves et les contraintes qui handicapent la fluidité des investissements, à commencer par la facilitation des circuits procéduriers et la supervision des dossiers avant leur présentation. A ce niveau, il est loisible et judicieux de se munir du tact de l’invention pour confirmer la cohérence territoriale en vue de garantir le drainage des investissements.
Priorités fondatrices des investissements
Dans le même sillage, il est à rappeler que le Wali de la région Souss Massa faisait partie, il ya quelques années, de la commission consultative nationale de mise en œuvre du projet de la régionalisation. Ce statut lui a, sans nul doute, permis d’avoir une connaissance approfondie concernant la nature et les besoins des espaces territoriaux. L’examen de ces profils permettrait à la région Souss Massa de mieux cerner ses priorités dans une vision globalisante. En fait, la Région tel que la nouvelle constitution préconise à ce niveau, s’assigne la mission de redynamiser les investissements à même d’assurer les opportunités d’emploi pour les populations.
Cet intérêt consiste également à accompagner les activités des zones industriellesqui connaissent, il est vrai, des déficiences criantes en matière de gestion et rendement. Dans ce sens, il est impératif de se comporter d’une manière équitable et juste, car il s’agit bien d’un climat de compétitivité. Il faut dire, dans ce sens, que la réussite des investissements est tributaire de l’assainissement des conduites et de la mise en place du principe de la démocratie inclusive au service de tous les intervenants.
Handicaps des investissements dans la région
Ceci étant, il bien clair qu’en dépit de la place de choix de la région et de son climat d’affaires, les investissements accusent un retard important par rapport aux potentialités en présence. Ces insuffisances sont dues essentiellement aux accès au foncier qui représente un sérieux handicap aux investisseurs. Le manque de terrain relève, en effet, de la situation du domaine forestier, des terres de Joumoua au sud marocain et de la problématique causée par la loi de l’urbanisme sur les plages. De surcroit, la mauvaise gestion de l’immobilier dans les zones industrielles complique pareillement cet état de fait, ainsi que la complexité des procédures administratives et des fonds relatifs au financement des projets des petites et moyennes entreprises…
Il est bien vrai que toutes ces entraves sont d’ordre comportemental et administratif. Ajouter à cela, comme déplorent nombre d’investisseur aussi bien nationaux qu’étrangers, la prolifération de l’esprit oligarchique dans les rouages des services administratifs qui, au lieu de faciliter le circuit de l’obtention des autorisations inhérentes aux projets d’investissement, certains agents de l’autorité procèdent aux agissements illicites, notamment l’atermoiement louche et la corruption pur et simple. D’autres obligent l’investisseur, à travers la pression et la menace, à s’associer avec eux pour tel ou tel projet…
Conclusion
Il faut bien dire que cette rencontre qui s’est déroulé, dans une atmosphère de responsabilité, confirme encore une fois cette détermination volontariste du Wali de décliquer une dynamique agissante dans la région, tout en prônant une démarche participative. Secundo, il convient de dire aussi que cette synergie qui s’instaure, aujourd’hui, dans l’esprit des intervenants, toutes compétences confondues, permettrait, sans aucun doute, de déblayer le terrain et baliser les chemins, pour un premier temps. Ensuite, il faut bien s’attendre à une concrétisation de toutes ces intentions.
Cette ébauche participative entrainera, à coup sûr, la mise en avant d’un plan d’action collective de toute la région Souss Massa. Cette stratégie contiendra, il est vrai, des volets liés aux grands chantiers dont les fonds publics et privés ainsi que les capitaux étrangers seront d’un apport considérable, sous l’impulsion effective du Souverain, à l’instar des métropoles du royaume. D’autre par, il est question aussi d’aborder, avec civisme, cohésion et égalité, toutes les problématiques à caractère social, environnemental et culturel, afin de permettre aux citoyennes et citoyens les plus démunis et dans les espaces les plus reculés et enclavés de sortir des carcans de la marginalisation et de la misère. Cette approche sera certainement accompagner, pour sa réussite, des mesures fermes et drastiques contre toutes les attitudes monopolistes et destructrices. Ceux-là n’ont pas de place dans la caravane des investissements, comme l’a bien exprimé le Wali de la région, lors de sont mot inaugural de cette importante rencontre préliminaire multipartite.
Saoudi El Amalki
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La CGEM Souss Massa fait peau neuve
Majid Joundy pour un nouveau mandat
La structure régionale des patrons des entreprises, vient de tenir ses assises, en présence de diverses personnalités du Souss Massa. Cette assemblée sur laquelle reposent de nouveaux espoirs, compte tenu de la mise en place du statut de la régionalisation, a drainé, en fait, un parterre d’entrepreneurs de diverses disciplines.
Deux candidats étaient en lice dans cette émulation aussi saine que conviviale, en l’occurrence Majid Joundy, ancien président de l’union régionale de la confédération et Jamal Diwany, vice-président de l’équipe sortante. A ce propos, il importe de rappeler que le Président Yassine Rhanmoumi avait décroché un siège parmi les huit destinés à la CGEM à la seconde chambre.
Comme c’était attendu, du moins une frange des entreprises régionales, Majid Joundy est largement plébiscité par les suffrages. Il faut bien dire que ce nouveau/ancien patron régional de la Confédération jouit d’une grande estime dans les milieux du patronat et l’ensemble de l’élite économique régionale voire nationale. Cette élection qui, en fait, ne fait que consolider encore davantage cette reconnaissance, coïncide avec un climat d’affaires qui nécessite un nouveau souffle, au niveau du secteur privé, en parfaite synchronie du secteur public. Il ne fait pas de doute que la nouvelle équipe, conduite désormais par un stratège mature et rassembleur en la personne de Majid Joundy, saura tirer son épingle du jeu, d’autant plus que les conditions idoines semblent s’adjoindre à cette dynamique, avec l’arrivée de la nouvelle Wali dont les intentions propulseuses sont déjà mises en évidence, notamment la tenue d’une large rencontre autour des opportunités des investissements, à laquelle on reviendra plus tard.
On n’est pas sans savoir non plus que les disparités au niveau des distributions des ressources font fléchir les efforts et les initiatives. Cette donne ne saurait subsister indéfiniment, par le truchement de la conjugaison de toutes les énergies intrinsèques des entreprises régionales. Il convient de signaler également que les trois secteurs de choix dont est dotée la région Souss Massa, à savoir le tourisme, la pêche et l’agriculture, sont de nature à insuffler des bouffées d’oxygène, par le biais de l’association de toutes capacités appropriées et, surtout, de la mise en avant d’une gouvernance volontariste et performante. Ce à quoi s’attellera, sans doute, le nouvel ensemble de l’union régionale de la CGEM, en constante harmonie avec toutes les constituantes de la vie active de la région.
Cette approche consiste aussi à fortifier encore de plus belle les rangs de cette structure régionale, en rassemblant autour des mêmes projets de développement, d’autant plus que la Confédération possède une voix au niveau «régionale» au niveau de la deuxième chambre, sans parler des députés politiques qui accompagnent, à coup sûr, les actions et les activités de l’union régional, en tant qu’entité indissociable de l’expansion multiforme. Saluons enfin l’élection de cette nouvelle équipe et son président Majid Joundy et souhaitons-leur plein succès !
Saoudi El Amalki