Ce dimanche, dans sa traditionnelle bénédiction «urbi et orbi» (à la ville et au monde) après la Messe de Pâques, le pape François a appelé à la paix au Moyen-Orient et en Syrie, ce pays «martyrisé» et victime d’un conflit «qui ne cesse de semer horreur et mort» et imploré le Très-Haut d’aider «tous ceux quoi s’emploient activement à apporter soulagement et réconfort «aux victimes de la guerre» et de «donner aux responsables des nations le courage d’éviter l’expansion des conflits et d’arrêter le trafic des armes».
Le Souverain pontife a profité de cette occasion pour pour dénoncer «l’ignoble attaque» perpétrée ce samedi à Alep «contre des réfugiés en fuite», une attaque qui s’était soldé par la mort de 24 personnes et formulé son vœu de voir cesser les conflits dont la «Terre Sainte» est le théâtre ainsi que le Sud Soudan, le Yémen, l’Irak ou encore la République Démocratique du Congo. Même l’Europe n’a pas été en reste quand le Pape a espéré que Dieu «aidera l’Ukraine, encore affligée par un conflit sanglant, à retrouver la concorde».
Vendredi, le Pape François a profité de la cérémonie dite du «Chemin de Croix» qui s’était déroulée aux abords du Colisée pour exprimer «la honte de l’humanité pour le sang versé quotidiennement par d’ innocentes victimes» et «pour toutes ces images de dévastation, de destruction et de naufrage qui sont devenues ordinaires dans notre vie» alors que, dans son message pascal, le souverain pontife a souhaité que l’espoir soit le lot de tous ces jeunes qui, à travers le monde, passent des moments difficiles faute d’emploi et de tous ceux qui ont été obligés de quitter leurs foyers à cause de conflits armés, d’attaques terroristes, de famines ou de régimes oppressifs.
Cette année les célébrations de Pâques, qui ont débuté jeudi par la traditionnelle Messe de Pâques célébrée sur le parvis de la Basilique Saint Pierre en présence de plusieurs dizaines de milliers de fidèles et retransmise en Mondovision par près de 160 chaînes de télévision, ont donné lieu à d’importantes mesures de sécurité après les attentats perpétrés dimanche dernier contre des églises coptes en Egypte.
Ainsi, la basilique Saint-Pierre avait été bouclée ce dimanche matin et l’accès à la Place était subordonné au passage sous l’un ou l’autre de la trentaine de portiques disposés pour l’occasion autour de la colonnade du Bernin entourant la Place sous les regards vigilants de plusieurs centaines de policiers et de membres des forces de sécurité.
Nabil El Bousaadi
