Réunion des ministres de l’éducation arabes
Le Maroc a adopté une position favorable au document sur le développement de l’éducation dans le monde arabe, recommandé par les ministres de l’éducation des Etats arabes, lors d’une visioconférence organisée mercredi.
Intervenant lors de cette réunion, tenue à l’initiative du ministère de l’éducation d’Arabie Saoudite, le ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement Saaid Amzazi a relevé que ce document appelle à garantir les principes d’équité, d’égalité des chance au profit de tous les élèves des pays arabes, à la lutte contre la déscolarisation, les disparités sociales et l’analphabétisme et à l’encouragement de l’innovation et de la recherche scientifique.
Ce document veille à mettre en place un modèle pédagogique orienté vers l’intelligence, la citoyenneté, l’ouverture d’esprit et l’esprit critique, a-t-il souligné, cité par un communiqué du ministère, notant que la loi cadre n°1751 relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, à laquelle SM le Roi Mohammed VI accorde une attention particulière, illustre l’engagement du Royaume dans ce domaine.
A cette occasion, le ministre a présenté plusieurs propositions au nom du Royaume du Maroc, en vue d’enrichir ce document, le considérant comme une pierre angulaire de la construction d’un citoyen arabe modèle, notant que ce dernier répond à tous les problèmes des systèmes éducatifs des Etats arabes, y compris le Maroc.
D’autre part, M. Amzazi a appelé à l’élaboration d’un système éducatif arabe en phase avec les mutations actuelles, à même de garantir une éducation continue et de qualité pour tous, notamment en cette période exceptionnelle que traverse le monde.
Ce document, élaboré par le parlement arabe, est considéré comme une ligne directrice pour le développement de l’éducation dans la région. Il vise à établir des systèmes éducatifs arabes de haute qualité, aptes à intégrer des variables modernes dans les domaines de l’éducation et de la recherche scientifique et à suivre le rythme de développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, conclut le communiqué.