75.387 enfants de MRE bénéficiaires

enseignants du secteur public et dont la durée de mission est fixée depuis 2008 à quatre ans renouvelables une seule fois. Selon la fondation, 75.387 enfants bénéficient actuellement de cet enseignement dispensé soit dans des écoles, les locaux des associations ou dans des mosquées contre 34.482 en 1991. A elles seules, la France, la Belgique et l’Espagne s’accaparent plus des trois quarts des effectifs d’enseignants marocains affectés à cette tâche.
Mais, le rappel par la Fondation Hassan II des Marocains résidant à l’étranger (MRE) d’un premier contingent d’enseignants de la langue arabe et de la culture marocaine à l’étranger au titre de l’année 2013 a provoqué une vague de mécontentements et d’inquiétudes de leurs familles et d’un grand nombre de membres des deux contingents qui subiront le même sort en 2014 et en 2015.
La Fondation aurait en effet décidé, à la surprise générale, de renouveler à partir de 2015 tous les effectifs des enseignants en mission à l’étranger dans le cadre de son service de l’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine
Après une courte période d’adaptation, nombre de ces enseignements, membres de ce contingent rapatrié, estiment être devenus plus performants et plus rentables dans leur mission d’apprentissage de la langue arabe aux enfants des MRE désireux de revisiter la culture et la civilisation de leurs parents tout en tenant à une meilleure intégration réussie dans les milieux où ils évoluent et s’expriment. Ils reprochent à la Fondation de n’avoir pas pris suffisamment de temps pour étudier à fond le dossier avant de mettre fin à leur mission à l’étranger et de n’avoir pris la peine de collecter et de s’inspirer de leurs remarques et observations afin que l’opération de rappel se déroule dans de bonnes conditions et sans amertume aucune de leur part.
Surpris donc par cette décision inopinée de la Fondation de mettre fin à leur mission cette année, les enseignants concernés réclament le respect de leurs droits et dignité, le remboursement de la totalité de leurs indemnités et arriérés outre l’amélioration de leurs conditions matérielles et morales. Ils appellent de même les responsables à se pencher de manière sérieuse sur le dossier de leurs enfants scolarisés dans la perspective de faciliter leur réinsertion dans leur nouvel environnement.

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