L’eau, un droit constitutionnel
Le bilan du département de l’eau chapoté par une femme militante du PPS, en l’occurrence Charafat Afailal, en dit long sur les avancées réalisées pendant son mandat.
Pour la première fois, le Maroc s’est doté d’une loi sur l’eau et une autre sur la sécurité des barrages. Le pays compte aujourd’hui plus de 140 barrages dont 10 qui ont été inaugurés et cinq autres grands barrages qui sont en cours de finalisation. Trois d’entre eux se trouvent dans la région du Sud-est du pays (Tinghir, Zagoura Boudnib…). Son mandat a été aussi couronné par la construction de 28 petits barrages pour un montant de 725 millions de dirhams et la poursuite de la réalisation de 23 nouveaux petits barrages d’une enveloppe budgétaire de 685 millions de dirhams et de 17 autres barrages d’un montant de 372 millions de dirhams.
Réforme de loi sur l’eau et promulgation de la nouvelle loi 15-36 sur l’eau qui prend en considération les évolutions socio-économiques et qui met en place un nouveau cadre pour le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées, la gestion participative des ressources en eau, la lutte contre les inondations et le renforcement des attribution des agences des bassins hydrauliques en plus de la consolidation de la police de l’eau sont autant d’aboutissements que Charafat a réussi à réaliser. Le nouveau dispositif réglementant le secteur de l’eau garantit la sécurité hydrique à l’horizon 2030. Néanmoins, la ministre de l’eau reste sur sa soif. Beaucoup reste à faire pour l’approvisionnement en eau potable dans les localités éloignées.
FM