Comme annoncé précédemment, le Salon international des pharmaciens, tenu récemment à Agadir par l’association des pharmaciens du sud, a été marqué par la présence notoire des professionnels africains sur la profession.

S’insérant dans la dynamique marocaine sur le continent, à plus d’un titre, cette focalisation sud-sud donne, en fait, une illustration notoire de la coopération dans l’un des secteurs névralgiques, en termes d’entraide et de promotion commune de l’industrie pharmaceutique et de la prestation médicamentale.

On aura donc apprécié l’envergure de cette rencontre qui a drainé plusieurs acteurs du métier, en particulier les conseils de l’ordre des pharmaciens de nombre pays d’Afrique, en plus des intervenants du secteur, des représentants centraux du département de tutelle et de celui de l’association nationale d’assurance médicale (ANAM).

Au-delà donc de l’ampleur de cette action visant sans doute à promouvoir l’échange et faire prospérer l’offre pharmaceutique, on aura regretté que cet imposant rassemblement à connu des ratages au niveau tant du protocole que du déroulé de l’activité.  Tout d’abord, on déplorera le retard du ministre de la justice et des libertés, au point de créer des perturbations de la programmation, sans parler de la raison de cette défection qui n’est autre que sa compagnie dont la présence n’avait pas de qualité. Pis encore, on se paya le luxe, sans scrupule, d’interrompre la communication d’un intervenant d’un conseil de l’ordre des pharmaciens africains, à l’entrée tardive du cortège ministériel. L’intervention du personnage africain est ainsi renvoyée aux calendes grecques. Drôle de respect !

Dans le même ordre d’idées, on aura aussi déprécié la vague de médisances désobligeantes que certains ont cherché de répandre parmi les professionnels, faisant état de mauvaise foi envers les efforts et les performances cumulées par le ministère de la santé. Ces malveillances ont, toutefois, accusé des revers cinglants, pour leur grossièreté.

Saoudi El Amalki