Cinéma articles

Le coiffeur du quartier des pauvres de Mohamed Reggab (1982)

Le coiffeur du quartier des pauvres de Mohamed Reggab (1982)

Il était une fois….le cinéma Un autre titre de la case très fermée des films cultes de notre cinématographie. Le coiffeur du quartier des pauvres (1982) est marqué en effet par la personnalité de son réalisateur, feu Mohamed Reggab, le contexte particulier qui l’a vu naître et son approche très spécifique d’une réalité marocaine, fort

Al hal (Transes) de Ahmed Maanouni (1981)

Il était une fois….le cinéma Il peut être présenté comme le premier grand film musical du cinéma marocain, mais Al hal d’Ahmed Maanouni, (Transes, 1981) est difficilement classable dans un genre fermé. Ce n’est pas une comédie musicale, genre fictionnel fortement codé, ni un film musical au sens classique. J’avancerais l’hypothèse que Transes est un

Mirage (Assarab) de Ahmed Bouanani (1979)

Il était une fois….le cinéma Dès les premiers plans, la tendance est affichée : Assarab, premier long métrage de Ahmed Bouanani (1979) revendique un cinéma de rupture esthétique aussi bien au niveau plastique que dramatique. Rupture à l’image du personnage de Mohamed Rzin qui ouvre le récit en lançant des pierres vers un ciel vide et qui

Alyam ! Alyam (Ô les jours) de Ahmed Maanouni (1978)

Il était une fois….le cinéma Le film débarqua sur les écrans du pays en 1978, des écrans saturés de mélodrame et de série B, comme un OFNI : un objet filmique non identifié. Alors que le cinéma marocain était à la recherche de sa voie, tiraillé entre la tentation commerciale (Abdellah Mesbahi) et les velléités prometteuses

Le silence pour dire…la  détresse

Il était une fois….le cinéma Qu’est-ce qui peut réunir Touria Jabarne, Najat Atabou, Fatéma Loukili et Touria Hadraoui ? Seul un cinéma polyphonique, tel celui de Mostafa Derkaoui peut imaginer une telle combinaison, un tel «montage» de figures artistiques et médiatiques, de  personnalités fortes et imposantes par leur charisme, leur prise de position et leur défense

Chergui  de Moumen Smihi (1975)

Il était une fois….le cinéma Produire une image de soi appelle le passage par une déconstruction du schéma dominant. Produire des images authentiques au sens littéral du mot : un contre-champ des images qui circulent dans le paysage maghrébin et qui sont l’émanation d’un centre dominant, européocentriste voire impérialiste. Sortir de la pseudo-universalité du modèle hollywoodien.

Douce enfance!

La vie était belle… Quand nous étions encore petits… Et l’antenne de la télévision a poussé sur les toits de nos maisons. Pour mon feu-père, acheter un téléviseur était une aventure financière qui risquerait d’ébranler la trésorerie familiale provoquant une crise économique grave dont les conséquences seraient catastrophiques. Pour le contraindre à s’y résigner, ma

Les Mille  et une mains de Souheil Benbarka (1972)

Il était une fois….le cinéma Comment filmer les gens d’en bas, le peule au travail ; les sans voix et les sans images ? Le travail (manuel s’entend) a été une des grandes thématiques revisitées et problématisées par le cinéma. Objet de représentations  filmiques, il a dans ce sens suscité vifs débats et a généré ses titres

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