Cinéma articles

Confessions

Confessions

Je dévorais gloutonnement le passage que je raconterais aux gamins du quartier. Le soir, ils m’entouraient. Un silence religieux tombait et je commençais mon récit avec la formule traditionnelle des conteurs professionnels «Kane Ya Makane…» Je m’efforçais de rendre mon histoire plus attrayante, plus captivante que possible en faisant des gestes, des mimiques et en

Caftan d’amour de Moumen Smihi (1988)

Il était une fois….le cinéma Moumen Smihi (né à Tanger en 1945) occupe une position singulière dans notre paysage cinématographique. Il est considéré comme l’un des précurseurs du courant intellectuel dans le cinéma maghrébin. Il est un cinéaste des lumières. La critique désigne comme intellectuels les metteurs en scène du Maghreb qui refusent non seulement

Poupées de roseaux de Jilali Ferhati (1982)

Il était une fois….le cinéma C’est un film qui mérite un arrêt sur image à plus d’un titre. Du point de vue de l’histoire institutionnelle du cinéma marocain, Poupée de roseaux de Jilali Ferhati est le premier film à avoir décroché la récompense suprême de la première édition du festival national du film en 1982

Bud Spencer n’est plus : le monde pleure Trinita…

Si très peu de jeunes d’aujourd’hui ont entendu parler de lui, ceux des années soixante-dix ne le connaissent que trop puisqu’avec son compère Térence Hill, ils avaient monopolisé les écrans… Bud Spencer, de son vrai nom Carlo Pedersoli, icône du cinéma italien, né le 31 Octobre 1929 à Naples en Italie « s’est paisiblement envolé au ciel »

Le Retour de Radia

Étendue sur le dos, Radia respire faiblement en transpirant et en poussant de temps en temps une toux à peine perceptible. Pourquoi le sort s’est-il acharné sur cette femme à peine âgée de vingt-cinq ans, dans la fleur de l’âge ? Quel crime a-t-elle commis pour mériter cette sentence ? La mère prie : «Dieu, faites

Le coiffeur du quartier des pauvres de Mohamed Reggab (1982)

Il était une fois….le cinéma Un autre titre de la case très fermée des films cultes de notre cinématographie. Le coiffeur du quartier des pauvres (1982) est marqué en effet par la personnalité de son réalisateur, feu Mohamed Reggab, le contexte particulier qui l’a vu naître et son approche très spécifique d’une réalité marocaine, fort

Al hal (Transes) de Ahmed Maanouni (1981)

Il était une fois….le cinéma Il peut être présenté comme le premier grand film musical du cinéma marocain, mais Al hal d’Ahmed Maanouni, (Transes, 1981) est difficilement classable dans un genre fermé. Ce n’est pas une comédie musicale, genre fictionnel fortement codé, ni un film musical au sens classique. J’avancerais l’hypothèse que Transes est un

Mirage (Assarab) de Ahmed Bouanani (1979)

Il était une fois….le cinéma Dès les premiers plans, la tendance est affichée : Assarab, premier long métrage de Ahmed Bouanani (1979) revendique un cinéma de rupture esthétique aussi bien au niveau plastique que dramatique. Rupture à l’image du personnage de Mohamed Rzin qui ouvre le récit en lançant des pierres vers un ciel vide et qui

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