Le rideau est tombé lundi 27 mars sur le Salon international du livre de Paris. Le Maroc, invité d’honneur, a conclu en beauté sa participation à cet événement livresque et culturel de cette grand-messe à travers une programmation diversifiée où il y en avait pour tous les goûts ! Des séances de signatures de livres, des rencontres entre professionnels du secteur du livre, des conférences, des expositions et des soirées musicales.
«Nous avons travaillé avec nos partenaires pour faire en sorte que cette participation du Maroc – en tant qu’invité d’honneur – au Salon de Livre de Paris 2017 soit à la hauteur de cet évènement culturel et puisse contribuer à mieux faire connaître et promouvoir la richesse ainsi que la diversité culturelle et littéraire du Maroc dont le stand est d’une superficie globale de 450 m²», nous a indiqué le ministre de la Culture Mohamed Amine Sbihi.
Le ministre précise que, dans son stand, le Maroc a présenté un fonds documentaire de 3000 titres en 17.000 exemplaires, et offert aux visiteurs des espaces de rencontres qui ont permis d’abriter 45 conférences et rencontres sur différents sujets littéraires, mais également sur des questions de société, de diversité culturelle du Maroc et ce, avec la participation de 90 auteurs et conférenciers.
D’ailleurs, le stand marocain, à la fois exceptionnel, simple et poétique où tout visiteur peut prendre des pages portant les textes et les images des écrivains marocains de tous les horizons puis composer son propre livre, s’est fait son écho. L’idée à la base étant de laisser une trace et garder un souvenir de cette production littéraire et richesse culturelle.
«Notre ambition est de faire découvrir ce Maroc culturel qui a pu concrétiser de nombreuses avancées en termes de droits culturels, mais aussi de reconnaissance et de valorisation de la diversité culturelle et artistique, en termes de soutien à la création», nous a affirmé le Ministre de la Culture.
Selon le ministre toujours, ce Salon se veut une opportunité pour faire découvrir le Maroc de la vivacité culturelle et qui, dans le domaine littéraire, s’exprime à travers une production bilingue (français et arabe) très riche par le nombre d’auteurs marocains, hommes et femmes, qui ont été décernés de grand Prix littéraires. « Nous voulons faire découvrir à travers ce Salon ce Maroc qui avance, ce Maroc respectueux des droits », a-t-il ajouté.
Le Salon a aussi été un havre d’échanges entre les professionnels du secteur du livre et de l’édition, et l’opportunité de renforcer les liens de coopération entre le Maroc et la France en la matière.
Au-delà du programme culturel qu’a offert le pavillon du Maroc, des événements culturels ont eu lieu dans d’autres villes de l’Hexagone, dont «les journées professionnelles entre éditeurs marocains et français».
«Cette invitation est un hommage que rendent les organisateurs à la Culture et la Littérature marocaine ; une reconnaissance de cette vivacité culturelle. Chaque fois que nos éditeurs et auteurs participent à des Salons internationaux, arabes soient-ils ou européens, ce sont des centaines de rencontres professionnelles que les éditeurs organisent avec leurs partenaires. Ce qui laisse à dire que ce genre d’évènements favorise le relationnel, incite à produire davantage, et à gagner en professionnalisme quant au domaine de l’édition, qui est un maillon des plus importants de la chaîne du livre», a conclu Mohamed Amine Sbihi.
DNES à Paris Mohamed Nait Youssef