La 2ème édition des Assisses nationales de l’Economie sociale et solidaire (ESS) se tiennent demain mercredi à Casablanca. Les différents intervenants vont faire le point sur la mise en œuvre des recommandations formulées lors des assises de 2015.
Parmi elles, la nécessité de clarifier le concept de l’économie sociale et solidaire, secteur économique de poids en contribuant à hauteur de 10% au PIB. «C’est dans ce sens qu’un projet de loi cadre a été élaboré», rappelle la ministre de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, lors d’une conférence de presse hier à Rabat. En plus d’aborder la problématique de définition, le texte définit également les principes et entités composant le champ de l’économie sociale et solidaire. Mais aujourd’hui, il ne suffit plus de clarifier le champ de cette filière de l’économie nationale. Encore faut-il revoir la stratégie intégrée de l’économie sociale et solidaire afin de l’harmoniser avec les différentes stratégies sectorielles. La mise à jour de cette feuille de route à l’horizon 2020 devra capitaliser sur l’avis émis par le CESE sur les voies possibles du développement de ce secteur au Maroc. Ainsi, quatre axes de débat sont prévus pour structurer les échanges lors de ces assises et alimenter la réforme de la stratégie de l’économie sociale et solidaire. Les deux premiers concernent le renforcement des compétences de l’ESS. Le 3ème axe est lié à la gouvernance et à la régionalisation avancée. Les participants devront en fait débattre des mesures à même de promouvoir les ressources et les potentialités locales. Quant au dernier axe, il porte sur la dimension environnementale devant être intégrée dans la stratégie pour garantir une économise sociale garante du développement durable.
L’autre recommandation, également formulée lors de la première édition et dont l’exécution est sur de bons rails, concerne la conclusion de partenariats destinés à promouvoir la recherche dans le domaine de l’économie sociale. Sur ce point, la ministre a indiqué qu’une convention a déjà été signée avec le ministère de l’Enseignement supérieur pour encourager la recherche et la formation dans ce domaine.
H.B.