La progression du crédit bancaire se poursuit en 2019. Sur les cinq premiers mois de l’année, le rythme de croissance du crédit affiche une hausse de 4,4% avec en tête les crédits de trésorerie et les prêts immobiliers.
Parallèlement, le premier trimestre de 2019 a été marqué par l’aggravation de l’endettement public extérieur, soit 326,3 milliards de dirhams. Aussi, la part de la dette à taux d’intérêt fixe reste prédominante à 75,4% contre 24,6% pour celle à taux d’intérêt variable.
Alors que la croissance du crédit à la consommation se tasse à fin mai 2019 et passe de 5,2% à 4,8%, la hausse des crédits de trésorerie comme celle des prêts immobiliers se confirme pour se situer respectivement à 8,7% et 4,2%. Les crédits à l’équipement se sont accrus de 2,1%, annonce Banque Al-Maghrib dans une note sur les indicateurs de la politique monétaire. Les crédits au secteur non financier ont progressé de 4,2% contre 3,3% un mois auparavant. Parallèlement, les dépôts à vue auprès des banques se sont accélérés à 3,3% et 8,8%. Idem pour les placements à vue qui ont augmenté de 3,8% contre 3,6% entre avril et mai 2019.
Du côté de la dette, la direction du Trésor et des finances publiques annonce que l’encours de la dette publique du Maroc se situe à 326,3 milliards de dirhams au terme du premier trimestre 2019. La répartition sectorielle par créanciers de la dette publique extérieure place les multilatéraux en première position avec 48,5%, suivis des bilatéraux à hauteur de 28,1%. La part des marchés internationaux et banques commerciales se situe à 23,4%.
Aussi les premiers emprunteurs ne sont autres que les établissements publics et le Trésor avec des parts successives de 54,4% et 44,9%. Les encours de la dette extérieure des établissements et entreprises publics (EPP) et du Trésor se sont établis à 179,8 MMDH et 146,5 MMDH. Par devise, la dette extérieure publique reste dominée par l’euro (59,2%), alors que le dollar américain a représenté 28,8% et le yen japonais 3,7%.
Fairouz El Mouden