Sept ans après l’intervention militaire occidentale qui avait fait tomber le régime du Colonel Kaddhafi, la Libye est toujours plongée dans une grande instabilité et en proie au chaos du fait de la présence de deux autorités politiques rivales; à savoir, un Gouvernement Libyen d’Union Nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par la communauté internationale, et dans l’est du pays, une «armée nationale libyenne» autoproclamée, dirigée par le Maréchal Khalifa Haftar.
Considérant qu’à Paris, le 29 mai dernier, les différents protagonistes du conflit libyen s’étaient engagés à tenir des élections présidentielle et législative avant la fin de cette année, Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française, s’est rendu ce lundi en Libye afin de rappeler, comme il l’a souligné à la fin d’un entretien à Tripoli avec Fayez Al-Sarraj, le chef du Gouvernement d’union nationale , «ces engagements et ce calendrier à ceux qui les ont pris et de partager cette démarche» avec ceux qui n’avaient pas pu se rendre dans la capitale française ce jour-là.
Dans la feuille de route élaborée au cours de la rencontre de Paris, les différentes parties avaient convenu que «l’adoption d’une Constitution constituera une étape essentielle pour la souveraineté de la nation libyenne». Elles s’étaient engagées, également, à apporter leur «soutien au représentant spécial des Nations-Unies dans ses consultations auprès des autorités libyennes», à «adopter les lois nécessaires d’ici le 16 Septembre 2018» et, enfin, «à tenir les élections parlementaires et présidentielles le 10 Décembre 2018… dans les conditions arrêtées par le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en concertation avec le gouvernement d’entente nationale, la Chambre des députés, le Haut Conseil d’Etat et la Haute Commission Electorale Nationale».
Ainsi, outre Fayez Al-Sarraj, le diplomate français a, également, rencontré les autres signataires de l’accord de Paris, chacun dans son fief ; à savoir à Tripoli, Khaled Al-Mechri, le Président du Conseil d’Etat, à Benghazi, dans l’est du pays, le Maréchal Haftar et à Tobrouk, Aguila Salah, le Président de la Chambre des représentants.
Le ministre français des Affaires étrangères s’est également rendu à Misrata, d’où sont issues les milices les plus puissantes du pays mais qui n’avaient pas été associées au processus de Paris. Il y a rencontré le maire Moustafa Kerouad ainsi que certains parlementaires et élus locaux.
Le ministre français, qui effectuait sa troisième visite en Libye, a annoncé que Paris qui «soutient l’ensemble des forces libyennes qui luttent contre le terrorisme» contribuera financièrement, à hauteur d’un million de dollars (850.000 euros), à l’organisation desdites élections.
A noter, au passage, que la démarche française reste, tout de même, mal perçue par certains groupes hostiles au Maréchal Khalifa Haftar et à son «armée nationale libyenne» autoproclamée alors qu’elle constitue, pour Paris, un rempart contre le terrorisme.
Enfin, après que la France de Sarkozy ait été vertement critiquée par plusieurs chancelleries pour son rôle peu glorieux dans l’assassinat de Kaddhafi et la désagrégation de la Libye, voici que, comme pour «se racheter», la France de Macron s’implique avec force dans la reconstruction du pays. Les élections législative et présidentielle auront-elles lieu, comme convenu, avant la fin de la présente année ? La paix et la sécurité seront-elles préservées ? Tous les espoirs semblent permis. Alors, attendons pour voir…
Nabil El Bousaadi
Ces crimes de Daech a Skikda en Algérie en Irak et dans le monde et ces guerres en Irak en Syrie en Yémen pour satisfaire satan si les terroristes Daech et Boko Haram en Algérie en Irak en Syrie en Libye en Mali en Tunisie en Égypte en Afghanistan en Nigeria et dans le monde ne posent par leurs armes et l’Onu ne met pas fin a ces guerres le 2 Août 2018 ALLAH met fin a satan par un cataclysme si la fin du monde Août 2018 aux non musulmans de se convertir a l’islam pour éviter l’enfer.