«L’appétit vient en mangeant et la soif s’en va en buvant », dit François Rabelais, l’écrivain humaniste de l’Hexagone dans son chef-d’œuvre « Gargantua ». Ce dicton peut convenir à la capitale du Souss, érigée par le Souverain en Centre du Royaume.
En fait, le projet Royal (PDU) qui a relooké la ville du fond en comble en particulier, il y a un peu plus de dix-huit mois où les réalisations poussent comme des champignons, fait émerger un bijou de toute beauté. Il semble bien que cet ouvrage Royal tous azimuts, n’en serait guère aux ultimes coups de pioche, puisque les chantiers y vont à brides abattues.
Nombre de travaux structurants se profilent à l’horizon, plus spécialement à caractère de réhabilitation des espaces connus de la cité, tel que la prestigieuse esplanade Al Amal et la fameuse place appelée à l’époque « prince héritier », sise le long de la légendaire bâtisse communément dite immeuble A.
Ces symboles patrimoniaux, pour n’en citer que ces ceux-là, illustrent ardemment la volonté fervente de poursuivre le relooking d’une ville en pleine mutation. Il convient de reconnaître que ce projet Royal qui aura viscéralement métamorphosé les traits d’une entité à une proportion métropolitaine, d’autant plus que son dessein est désormais entre les mains d’un stratège territorial aux entrains virevoltants.
A des exceptions près, la première station balnéaire du Royaume était quasiment abandonnée à son sort, particulièrement en matière de projets structurants dans les multiples compartiments de la ville. Par le biais donc du projet Royal qui avait débuté dans la douleur au cœur de la pandémie en 2020, on s’est vivement attelé à honorer cette sollicitude Royale pour conclure aujourd’hui en apothéose, avec l’entrée en lice, à point nommé, de la nouvelle locomotive, il y a plus d’un an et demie.
«On ne fait jamais les choses à moitié !», disait le célèbre fabuliste français du 17ème siècle, Jean de La Fontaine. Et ce n’est nullement l’actuel meneur de la cavalcade du rugissement de la métropole qui surgit, à grandes enjambées qui va compromettre l’illustre citation du faiseur de fables tricolores.
Il faudrait bien avouer que ce qui s’est fait dans l’une des plus belles baies de la planète, en l’espace de pas plus de cinq années, est beaucoup plus entreprenant que ce qu’ont pu faire ses homologues du territoire national en termes de PDU, pendant plus de deux décennies. C’est dire aussi la promptitude mais également le civisme dont a fait preuve le collectif local magistralement supervisé par le comité de pilotage.
L’initiative Royale de faire naitre de ses « décombres »la ville martyre d‘Al Inibiâte fait à présent sensation, de par ses parcs verdoyants, ses espaces d’art et culture chatoyants, ses giratoires et artères ondoyants, ses éclairages et trémies reluisants sous les yeux de la citadelle qui surplombe toute la splendeur et l’immensité de l’océan !
