Le PPS a pris la responsabilité du secteur de l’habitat dans un contexte particulier marqué notamment par un énorme déficit en logement qui touchait près de 30% des habitants des villes, entassés dans des quartiers pauvres avec ce que cela engendre en termes de manque au niveau des services et d’infrastructures. Ainsi, près de 12% des ménages des villes vivaient dans des logements indécents et 14 milles habitations étaient menacées dans plusieurs villes. Le déficit enregistré dans ce domaine était de 800 milles unités. Entre 2008 et 2012, les pouvoirs publics s’étaient engagés à réaliser 130 milles logements économiques. En 2011, seulement 39,364 logements ont été lancés, dont à peine 14 milles unités ont été achevés.

Dans ce cadre, le gouvernement s’est engagé, dans le cadre de son programme 2012-16 à réduire le déficit en logement à travers le renforcement et la diversification de l’offre en vue de ramener le déficit de 840 milles à 400 milles unités. Il a également prévu d’accélérer la cadence du programme « Villes sans bidonvilles » et la mise en place d’une politique participative pour l’amélioration des conditions de vie des familles marocaines, notamment dans les quartiers dénués d’infrastructures et la lutte contre les habitats menaçant ruine ainsi que la revalorisation des villes impériales et historiques, des Ksours et des Kasbahs.

Ces engagements ont été réalisés et les objectifs atteints grâce à une stratégie participative qui implique l’ensemble des intervenants et des institutions, notamment les collectivités locales, les promoteurs et les citoyens. La stratégie mise en place par le gouvernement dans ce secteur sous la houlette de Mohamed Nabil Benabdellah a fini par aboutir à une réduction de plus de 50% du déficit en logements et la signature de près de 540 conventions avec les promoteurs en vue de la réalisation près de 260 milles logements ainsi que le lancement des travaux pour la réalisation de 475 milles unités.

La promotion de l’habitat social et le logement à bas coût destinés aux familles pauvres ainsi que le programme de lutte contre les habitations menaçant-ruine n’étaient pas en reste. Dans ce cadre aussi, les réalisations du gouvernement ont dépassé largement les objectifs de départs. Sur le plan législatif, le gouvernement a réussi, en coordination avec l’ensemble des intervenants, à mettre en place un cadre juridique clair, prospectif et moderne afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens.

M. Tafsi