ingrédients d’un paysage hors pair. Seulement voilà, il y a toujours des trouble-fêtes qui sèment la foutaise, au milieu de ces beautés naturelles.
La commune d’Imouzzer en plein squattage ?
Cette déficience provient de l’Homme. En effet, au lieu de prendre soin de cette bienséance, certains personnes inciviques mettent le désordre et gâchent, par leurs agissements impropres, toute cette splendeur. Des populations locales ne cessent de crier scandales devant ces attitudes éhontées. Même la société civile ne cesse de s’insurger face à ce comportement nocif, en particulier l’association Tamarout pour le développement, la solidarité et l’environnement. Cette structure associative s’indigne, elle aussi, et vient d’adresser une requête à plusieurs parties concernées, au niveau de la Wilaya de la région Souss Massa Drâa. Cette doléance dont nous disposons d’une copie fait état de ce dont souffre le site touristique d’Imouzzer Ida Outanane, caractérisé par la démolition et d’extermination de la part de deux individus, connus de tout le monde. Cette plainte qui fait déjà le tour de toute la région, concerne, en fait, la construction irrégulière et illicites par ces énergumènes en question des bâtisses anarchiques, sans études ni autorisation, sur le cours d’eau. Cet édifice illégal constitue, en effet, un danger pour la sécurité des citoyens. D’autant plus que ces constructions affectent l’esthétique de ce site touristique. En plus, cette requête évoque également le fait que ces personnes se sont permis de d’exploiter l’oued à leur compte, sans aucun droit, ce qui a été l’objet de constat des services de la gendarmerie royale du cercle d’Imouzzer sur les lieux, le 1er septembre écoulé, après avoir surpris et arrêté un camion chargé de rocailles en flagrant délit. En plus, poursuit la plainte, ce cours d’eau s’est transformé en lieu de déversement des ordures émanant d’un hôtel appartenant aux personnes sus indiquées, sans parler des odeurs nauséabondes qui en découlent, occasionnant des réactions d’indignation de la part des populations et des touristes. Les responsables concernés, en particulier la wilaya, feraient bien d’intervenir afin mettre un terme à ces outrances et préserver les droits des citoyens en nature propre et décent !
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Clôture de l’université d’été de la jeunesse socialiste à Agadir
Les jeunes gagnent en maturité comme des grands !
Les jeunes gagnent en maturité comme des grands !
Comme annoncé précédemment, les travaux de l’université régionale d’été, tenue par la jeunesse socialiste se sont poursuivis, de bout en bout, dans la symbiose et la concorde. Plus de 150 cadres de cette organisation juvénile, venus de nombre de localités des régions du sud du royaume, ont eu droit à des activités diverses, alliant les aspects culturels, artistiques, intellectuels, politiques et ludiques.
En effet, durant une semaine, de nombreux ateliers autour des thèmes d’actualités et répondant directement aux attentes des jeunes ont meublé pas moins d’une dizaine de séances, notamment le coaching politique, la gestion du groupe, le montage du projet, la communication interactive, la stratégie de la planification, la priorité de l’option…On retiendra également que les cérémonies à caractère délibératoire ont occupé une bonne partie de ce programme aussi bien riche que varié. C’est ainsi que le débat entre les responsables de la J.S et le PPS, s’est focalisé sur une série de thématiques de grand intérêt, en particulier les enseignements du parcours du Parti du progrès et du socialisme durant sept décennies, l’évolution de la jeunesse socialiste à travers son itinéraire, la problématique du genre et de la parité, les spécificités du combat des organisations de la jeunesse marocaine, la diversité linguistique et culturelle… Les participants à ce rassemblement des jeunes ont pareillement profité de leur séjour dans la capitale du Souss pour se divertir et explorer les sites de la ville et sa banlieue. Il faut aussi souligner que cette rencontre a constitué une occasion pour les bénéficiaires de consolider les liens et renforcer les connaissances, par le truchement des contacts directs, pendant les multiples entrevues nocturnes, d’autant plus que certains militants relèvent des zones reculées, particulièrement celles d’Assa, Tan Tan, Bizakarne, Sidi Ifni et bien d’autres. Au cours de ces échanges, les jeunes se sont pareillement partagé les expériences mutuelles et, partant, ont raffermi les motivations réciproques, pouvant influer positivement sur le reste des jeunes des régions correspondantes. Tous ces menus fort appréciés par les jeunes estivants ont été ponctués, mardi dernier dans la soirée au camping collectif Al Inbiat d’Agadir, par une cérémonie de clôture en apothéose. En fait, en guise d’évaluation de cette université, les participants ont entamé une discussion de haute importance, autour de la diversité linguistique et culturelle au Maroc. Ce choix judicieux pour conclure ces rencontres conviviales a été surtout justifié par la richesse de l’appartenance géographique et ethnique des stagiaires, d’autant plus que qu’ils relèvent des régions amazighophones, arabophones et sahraouies. Un brassage unifié qui a donné, en effet, à cette séance de débat fructueux, une notoriété identitaire d’une nation plurielle et unie. Enfin, il s’avère judicieux de saluer très vivement nos jeunes qui font montre de beaucoup de maturité et de ferveur pour traduire dans, l’acception, l’écoute et la responsabilité, les visées du slogan brandi pour cette édition, à savoir «Quel rôle de la jeunesse pour relever les défis du Maroc d’aujourd’hui ?».
Saoudi El Amalki
Saoudi El Amalki
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Accident insolite à Agadir
Un bus dérape sur la chaussée
Un bus dérape sur la chaussée
Un incident insolite ! Vendredi dernier, un bus du transport urbain était victime d’un pépin technique, au moment où il entamait le virage débouchant sur l’avenue Hassan II, du côté du restaurant «Siciliana». Le conducteur, perdant le contrôle du véhicule, juste après le tournant, monta sur la chaussée et dévala les marches de l’esplanade donnant sur la fameuse «vallée des oiseaux».
Apparemment, l’engin roulait à grande vitesse et, en conséquence, trouvait beaucoup de difficulté à stopper avant la descente forcée. Heureusement, il n’y avait personne sur son chemin, sinon il aurait fait de fâcheux dégâts. De plus, l’autocar, sans passager à bord, n’a pas fait non plus de tonneaux. Cependant, on déplore le fait que le chauffeur s’est fait mal, à cause du choc. Aussitôt après, puisque l’accident se fut produit en plein centre ville, les secours se sont accourus pour transporter le blessé au centre hospitalier Hassan II. Pour déloger l’engin de sont point de chute, il a fallu faire appel à une grue géante qui, après d’âpres manœuvres, a pu harponner le bus en piteux état, avant de le faire atterrir sur le pavé de l’artère. En présence d’une grande foule, l’engin est évacué sans occasionner de victimes, sauf que le conducteur dont la machine échappait à sa maitrise, fut l’objet de quelques blessures sans gravité. Il est vrai que l’incident peut paraitre fortuit. Cependant, d’aucuns s’interrogent sur le fait que le bus, en dépita de ce déraillement périlleux, eut gravi le trottoir et dégringolé une multitude de marches, les réduisant en miettes, sans, pour autant, se renverser. Bizarre !, disent-ils, non sans stupéfaction. Il faut dire que ni la vitesse, encore moins l’accidentalité de ce tronçon emprunté, n’ont causé, fort heureusement, de victimes. Il importerait, alors, de se conduire avec davantage de vigilance, surtout quand on est responsable d’un moyen de transport pour citoyens.