L’art et la manière

Pourtant, le boycott d’Israël ne fait que démarrer par l’art. Forçant les organisateurs à sortir de leur réserve pour parler de «terrorisme culturel» brandi à l’encontre d’Israël. Il faut avoir le toupet de soutenir pareille logique…Et dire que la musique adoucit les mœurs. Les promoteurs des festivals israéliens n’ont que les yeux pour pleurer l’arrogance dont leur establishment fait preuve. Une arrogance qui finit par déteindre sur une société qui vit dans la peur totale de l’autre. Quel qu’il soit, cet autre est considéré comme ennemi public de premier ordre tant qu’il n’accepte pas le diktat israélien. C’est la symphonie de la canonnière. Une drôle de musique en somme. Celle qui ne doit pas permettre à Obama d’avoir le pied dansant. A moins qu’il change le fusil d’épaule pour tirer le processus de paix de l’enlisement dans lequel il se trouve.

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