En prévision de l’Aid Al Adha

En prévision de l’Aid Al Adha, le gouvernement a pris des mesures pour assurer « la stabilité des prix et la préservation du cheptel national », a indiqué, lundi, le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, selon lequel, une subvention de 500 dirhams par tête d’ovin sera accordée aux éleveurs qui bénéficieront des opérations d’importation en sus de l’exonération des taxes douanières au profit des importateurs.

Environ 600.000 têtes d’ovins seront importées cette année contre quelque 400.000 l’année dernière, a-t-il précisé, dans une réponse à des questions orales lundi 29 avril à la Chambre des représentants.

Réagissant aux propos du ministre, le président du Groupe du progrès et du socialisme à la Chambre, Rachid Hamouni a proposé dans ces conditions le plafonnement des prix d’ovins sur le marché pour tenir compte de l’effort consenti par l’Etat.

En prévoyant une telle subvention de 500 DH par bête importée, le gouvernement doit prévoir des mesures pour assurer le plafonnement des prix des moutons qui seront vendus sur le marché à l’occasion de l’Aid Al Adha, a-t-il dit.

Selon lui, il est illogique que le mouton importé et subventionné à hauteur de 500 DH soit vendu sur le marché national dans les mêmes conditions qu’un autre mouton issu du cheptel national.

Pour lui, il faut faire en sorte que  les importateurs ne bénéficient pas du lait de l’Etat (subvention de 500 DH et autres exonérations) et du petit lait de la liberté des prix sur le marché.

Et le député d’affirmer que le ministère doit intervenir pour que la subvention de 500 DH se répercute sur le prix de ce mouton importé mis sur le marché national et avoir in fine un impact positif sur la préservation du cheptel national ainsi que sur le prix de la viande rouge vendue sur le marché national.

Mieux encore, il est préférable d’interdire parallèlement à l’opération d’importation l’abattage des têtes d’ovins issus du cheptel national pour le préserver dans l’état très difficile de la sécheresse qui frappe le pays, et ce en encourageant l’abattage en premier lieu des têtes d’ovins importés.

M’Barek TAFSI