De toute évidence, la Coupe du monde aura été un vent doux pour le coach du Maroc. Il en est sorti sans trop de dégâts. Il faut dire que la prestation des joueurs lui a été favorable, surtout qu’ils ont été victimes d’injustices arbitrales.
Aujourd’hui, une nouvelle page de tournée. Les éliminatoires reprennent avec cette sympathie envers l’équipe nationale dont profite toujours Hervé Renard. Samedi serait donc un nouveau test pour ses poulains, encore sous le coup d’affection du public. Une occasion pour lui de cicatriser la plaie et de faire oublier les anciennes déceptions.
Samedi prochain, on mettra les bouchées doubles pour remettre les pendules à l’heure. Certes, on a certainement relevé certaines bourdes au niveau du choix de la sélection, en particulier le non rappel des joueurs comme Zhar et Azaro qui font sensation dans leurs équipes respectives. D’autant plus que le ralliement de Bencharki, juste après son atterrissage à Lens, un club de seconde série de l’Hexagone. Son indisponibilité pendant des mois est problématique pour une sélection sensée retrouver son top niveau. Cependant, en dépit de ces quelques défaillances d’appréciation, nul besoin de verser dans le pessimisme.
Ceci étant, il convient de souligner que l’entame de la nouvelle saison est porteuse d’espoir pour une génération de joueurs, affectée par la désillusion de la coupe du monde il est vrai, mais combien volontariste pour renouer avec le succès. L’ossature reste la même dans tous les compartiments du jeu, avec Ziyech, encore tout auréolé de son récent titre de meilleur joueur de l’année aux Pays-Bas. L’absence du capitaine d’équipe pose déjà des interrogations sur les raisons de cette éclipse, après les bisbilles qui ont surgi, suite à des déclarations sulfureuses à l’égard de l’ancienne star marocaine, Mustapha Hajji.
Disons que ces frictions ne sauraient perturber l’ambiance plutôt amicale qui règne actuellement au sein de l’équipe. L’adversaire du jour n’est pas «la mer à boire», mais toujours est-il que le début d’une compétition est très attendu pour tester le niveau de la prédisposition d’une sélection qui garde, en fait, la majeure partie de ses composantes. Hervé Renard voudrait gagner quelque chose avec cette équipe, c’est la raison pour laquelle, il a préféré rester au lieu d’aller voir ailleurs, notamment en Algérie où il a été sollicité. Bon vent alors à cette équipe pour cette nouvelle sortie!
Saoudi El Amalki
