Les Lions toujours sans capitaine, un mal à combattre

L’équipe nationale de football se trouve actuellement en stage de concentration entamé tout au long de cette semaine en prévision de son match face à l’équipe des Comores, prévu ce samedi, pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2019.

Tout l’effectif est là à l’exception de 2 joueurs titulaires ayant accompagné les Lions durant pratiquement toutes les rencontres officielles dont notamment celles du récent mondial 2018 en Russie. Les 2 joueurs absents ne sont autres que le capitaine Mehdi Benatia et son coéquipier Amine Harit qui ont été éloignés par le sélectionneur national Hervé Renard et son staff technique mené par l’ancien international, Mustapha Hajji, qui occupe le poste d’entraineur-adjoint. Des prétextes peu justifiables sont derrières l’éloignement de ces 2 pièces maîtresses des Lions. Mehdi Benatia est dénigré pour cause de faux problèmes abordés au terme d’une sortie médiatique, jugée perplexe mais qui reste tout à fait normale, lors du Mondial russe. Amine Harit, lui, a payé les pots cassés de son comportement jugé mauvais ou indisciplinaire.

Ce qui est pour les Lions de Renard, l’était aussi pour le groupe de Baddou Zaki du temps où il s’occupait du staff technique de l’équipe nationale finaliste de la CAN 2004 remportée par la Tunisie sur sont (2-1). Zaki a tout gâché en ratant d’une manière bizarre la qualification pour le Mondial 2006. L’une des principales causes restait son accrochage avec le capitaine d’équipe Noureddine Naybat et après lui l’autre capitaine Houcine Kharja.

Mais pour l’hisotoire, 2 entraîneurs des Lions avaient fait le contraire et donné l’exemple. Feu Henry Michel avec qui le Onze national avait dignement représenté le Maroc et l’Afrique au Mondial français en 1998. En cette année, les Lions ont atteint le meilleur classement mondial de l’histoire (Top 20/13e FIFA). Henry Michel avait le même capitaine d’équipe, Noureddine Naybat, qui le considérait comme son adjoint en l’impliquant pour discuter des affaires de la sélection dont surtout la formation du Onze type à aligner dans chaque rencontre.

Idem pour Feu Mehdi Faria qui prenait en premier lieu l’intérêt suprême de l’équipe sur quelques conflits avec ses joueurs dont un certain Baddou Zaki du temps où il était gardien de but.  Zaki qui portait le brassard de capitaine d’équipe avait créé plusieurs problèmes à Faria qui ne l’a pourtant pas éloigné du groupe. En plus Faria défendait tous ses joueurs dont ce Zaki et Timoumi qui ont remporté le Ballon d’Or africain ainsi qu’un certain Abdelmajid Dolmy qui le qualifiait comme second entraineur de l’équipe sur terrain et en plein match. Ce qui était derrière la réussite de Faria devenu meilleur entraîneur, non seulement au Maroc mais aussi et surtout en Afrique en étant le premier entraineur du Continent à se qualifier avec les Lions de l’Atlas au second tour du Mondial mexicain en 1986.

Aujourd’hui, Hervé Renard et son staff sont tout simplement appelés à tirer les leçons qui s’imposent afin de mettre fin à ce phénomène d’éloignement du capitaine d’équipe. Renard doit s’inspirer de ses prédécesseurs qui ont hissé fort le drapeau du foot national dans différents rendez-vous internationaux et mondiaux…

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