Un syndic de malheur
Saoudi El Amalki
Que se passe-t-il aux immeubles de Saada 2, à l’ensemble 4, au Hay Mohammedi d’Agadir ? Depuis déjà quelques années, un syndic mène la vie dure aux habitants qui se plaignent de son comportement. Certains sont même allés s’en plaindre en justice.
Son bureau qui est en principe celui de tous les résidents, est fermé tout le temps. Sans aucun scrupule, il force les habitants à payer leur cotisation annuelle de 900 dirhams, à travers l’huissier de justice, au lieu de se les faire régler directement afin de leur épargner des dérangements et des frais supplémentaires.
D’autre part, il s’est permis de solder le compte bancaire du syndic, tout en abandonnant les tâches pour lesquelles il a été élu, comme la propreté et la restauration des immeubles. Tous les compartiments sont sales, à commencer par les portails qui sont à l’état déplorables, à cause de ses négligences. A propos, il a tenu son assemblée générale en « catimini ».
En fait, il accroche sur les murs un avis de l’AG, mais l’enlève aussitôt, juste après avoir fait appel à l’huissier pour que ce dernier notifie la tenue de l’AG. C’est ce qu’on appelle « contourner » la loi ! Les plaignants ne savent pas quoi faire face cette attitude du syndic qui les met en colère et les fait souffrir au point de perdre leur patience.
Ils appellent l’Autorité à intervenir pour qu’elle mette un terme à leur calvaire. Ils réclament la tenue de l’assemblée générale à laquelle sera présente la totalité des résidents de ces immeubles. Ils se demandent à ce que leur cadre de vie soit amélioré à l’instar des immeubles voisins dont les syndics font convenablement leur mission dans le respect et au service des habitants. Ils n’en peuvent plus de vivre dans la terreur et la peine, depuis que le syndic est en place par son frère qui a quitté le lieu et l’a mis au poste.